Des concours de gestion remettant en cause l’avancement professionnel
Non, il n’y a pas de remise en cause de l’avancement de grade du personnel chez Maurice Despinoy, mais la rétroactivité des droits ne sera pas possible.
C’est la réponse officielle de l’établissement de santé situé au Lamentin. En début de semaine, la CGTM Santé s’est offusquée de la réponse négative apportée à ses revendications sur les avancements de carrière de certains de ses collègues. Ce point pourrait porter un coup au redressement financier amorcé pour l’hôpital.
Le dialogue reste ouvert entre les syndicats et la direction de Maurice Despinoy, nous a-t-on indiqué Stéphane Berniac, directeur du centre hospitalier Maurice Despinoy
Aujourd’hui, selon le syndicat, c’est une pratique qui se fait dans d’autres établissements. Chaque établissement est autonome. L’établissement Maurice Despinoy est un établissement associé au Groupement Hospitalier des Territoires. Il y a effectivement une vocation, une volonté d’harmonisation dans les années à venir, mais à l’heure actuelle, il y a encore une gestion différenciée sur un certain nombre de points, en tenant compte de la situation financière des établissements aussi. Nous avons des discussions et une réponse officielle qui doit leur être adressée et qui doit permettre, en tout cas, à leur niveau, de pouvoir juger du contexte dans lequel cette décision a été prise. Et je tiens à insister sur ce point, ce n’est pas une décision, un caprice de l’établissement mais nous sommes sur une mesure qui doit permettre d’assurer l’équilibre financier de l’établissement suite à une série de mesures qui ont été acceptées, notamment lors de la grève illimitée qui a été appelée au cours du mois de juin.
Pour lui, il n’y a donc pas, au niveau de l’établissement, de remise en cause du principe des avancements de grade. »
Le point de divergence que nous avons avec l’organisation CGTM concerne la date effective des décisions d’avancement de grade, de promotion de grade des agents, plus précisément. Néanmoins, nous sortons aussi d’un mouvement qui a eu lieu en juin, au cours duquel 28 points ont été négociés dans le cadre d’un protocole. Un point nouveau qui est inscrit aujourd’hui. L’établissement n’est pas en mesure d’accéder à toutes les demandes ou revendications qui sont formulées. Il y a déjà ce plan à mettre en place et à suivre avec les partenaires sociaux. Il me semble compliqué aujourd’hui de pouvoir aller plus loin.