Le retour à la maison a parfois été long. Dimanche soir, dernier jour des vacances de Noël, des centaines de voyageurs SNCF ont accusé d’importants retards sur le trajet entre la Bretagne et Paris. Jusqu’à deux heures trente de retard ont été constatées par des personnes tentant de rejoindre la capitale. « Les contrôleurs nous ont indiqué qu’il y a eu un choc inconnu entre Rennes et Vitré », témoignait Jean-Marie, à bord de l’un des trains.
D’après un autre témoin, le train a été immobilisé « pendant deux heures » à seulement « 500 mètres de la gare de Rennes » où il devait s’arrêter. La raison ? D’après nos informations, la rame du TGV Inoui circulant entre Paris et Rennes avait en fait heurté un sanglier peu avant 20h30 à la sortie de la portion LGV.
Le problème, c’est que pendant un long moment, personne ne savait qu’il s’agissait « seulement » d’un sanglier. « Le temps d’attente est lié au temps du diagnostic. On a mis beaucoup de temps à identifier la nature du choc », explique la SNCF, contactée par 20 Minutes. Pour être plus clair, le corps du malheureux animal n’a pas été retrouvé avant un long moment, rendant impossible la reprise du trafic.
En dehors de la rame accidentée, la société ferroviaire avait pu immobiliser tous les autres trains en gare. « Tous les voyageurs ont pu recevoir de l’eau et de la nourriture », assure la SNCF. Le trafic a pu reprendre normalement dans la soirée.