Une délégation srilankaise doit se rendre en Russie en juin pour négocier le retour dans leur pays, dont celui de 37 blessés, a déclaré à la presse Tharaka Balasuriya, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. Le président sri-lankais Ranil Wickremesinghe doit, de son côté, rencontrer son homologue ukrainien pour négocier la libération de « 10 à 12 prisonniers de guerre sri-lankais », a ajouté M. Balasuriya. Nous essayons d’obtenir leur libération », a-t-il déclaré.
Au moins seize Sri Lankais ont été tués en Ukraine alors qu’ils combattaient avec les forces russes, selon des rapports présentés au Parlement en mai. « Nous voulons empêcher les Sri Lankais d’aller en Russie et en Ukraine », a insisté M. Balasuriya, qui s’exprimait aux côtés de l’ambassadeur de Russie à Colombo.
M. Balasuriya a déclaré que de nombreux Sri Lankais avaient été trompés par les promesses de salaires élevés, de terres et de la possibilité de s’installer en Russie. La police a arrêté deux généraux à la retraite accusés d’avoir recruté illégalement des hommes pour des sociétés de mercenaires russes.
L’ambassadeur russe Levan Djagarian a déclaré lors de la même conférence de presse que les autorités russes enquêtaient, mais a refusé de fournir des détails.
Indiens et Népalais aussi
« Pourquoi parlez-vous uniquement de la Russie ? », a-t-il demandé en s’adressant aux journalistes. « Pourquoi ne parlez-vous pas de l’Ukraine ? « . Interrogé sur le nombre de visas accordés aux Sri Lankais ces derniers mois, l’ambassadeur de Russie a répondu « beaucoup ».
« Si les Sri Lankais sont menacés et se trouvent dans une situation dangereuse, le devoir du gouvernement (…) est de veiller à ce qu’ils soient rapatriés dans des conditions sûres », a souligné M. Balasuriya. L’Inde et le Népal voisins ont confirmé que de nombreux Indiens et Népalais avaient été recrutés pour combattre aux côtés de l’armée russe au cours de l’année écoulée.