« Nous voulons la démocratie, pas un Etat religieux », scandaient les manifestants rassemblés sur une place de la capitale syrienne, alors que le pays est désormais dirigé par la coalition dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
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Des centaines de personnes ont manifesté jeudi 19 décembre à Damas pour la démocratie et les droits des femmes dans la nouvelle Syrie, pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad et la prise de pouvoir de la coalition dirigée par Groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). « Nous voulons la démocratie, pas un État religieux », « La religion appartient à Dieu et la nation appartient à tous », « La Syrie, un État libre et laïc »» scandaient les manifestants, rassemblés sur l’emblématique place des Omeyyades, au centre de Damas, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Damas est tombée le 8 décembre face à une coalition de groupes armés dirigée par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe islamiste. Le président Bachar al-Assad s’est enfui à Moscou. Les nouvelles autorités ont affirmé qu’elles respecteraient les libertés et promis de « garantir les droits de tous » mais nombreux sont ceux qui s’inquiètent de la politique qu’ils poursuivront. HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme mais le groupe reste classé mouvement « terroriste » par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.
Seuls quelques combattants armés, certains cagoulés, étaient présents sur le lieu de la manifestation, errant parmi les manifestants. L’un d’eux a affirmé que « La révolution syrienne a triomphé par la force des armes »avant d’être chahuté par des manifestants qui criaient « à bas le régime militaire ».
