Des cartes à gratter sont en vente pour financer les travaux de 118 monuments en mauvais état
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Des cartes à gratter sont en vente pour financer les travaux de 118 monuments en mauvais état


Le billet coûte 15 euros et doit permettre la rénovation d’une centaine de monuments vétustes. Parmi eux, la halle de Revel et son beffroi, en Haute-Garonne, l’ancienne gare de Pontivy et deux anciens moulins dans la Drôme.

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La halle de Revel (Haute-Garonne) et son beffroi font partie des monuments sélectionnés au Loto du Patrimoine pour être restaurés. Photo prise le 22 novembre 2015. (SYLVESTRE / MAXPPP)

La 7e édition de la Loterie du Patrimoine est lancée ! Le principe, souhaité par Stéphane Bern, est désormais connu : en achetant un billet de loterie, vous contribuez à la préservation du patrimoine. Depuis lundi 2 septembre, les billets sont en vente dans les bureaux de tabac et sur le site de la Française des Jeux.

Le billet coûte 15 euros et permet de financer les travaux d’une centaine de monuments en mauvais état. Il y en a 118 précisément cette année : 18 projets régionaux, un par région y compris l’outre-mer, et 100 autres projets locaux, un par département.

La liste complète a été dévoilée lundi après-midi. On y retrouve de nombreux vieux châteaux, de vieilles églises, mais aussi la halle de Revel et son beffroi, en Haute-Garonne, l’ancienne gare de Pontivy ou encore deux anciens moulins dans la Drôme. Des moulins à farine et à huile situés à Barret-de-Lioure, non loin du mont Ventoux.

Voilà quatre ans que Gérard Hérisson et son épouse ont acheté ce domaine. Ils ont appris il y a quelques jours qu’ils avaient été sélectionnés pour la Loterie du Patrimoine. « C’était un moment très fort car c’était la deuxième année que nous postulions. Et nous nous sommes dit : ‘ça y est, nous allons pouvoir restaurer ce bâtiment au plus près de ce qu’il était il y a plusieurs siècles’. »

A la clé, une aide pouvant atteindre 300.000 euros qui permettra de restaurer les machines des moulins. « Nous travaillons actuellement à des rénovations, ne serait-ce que pour la partie technique du moulin principal, pour laquelle les premières estimations sont à six chiffres, cela représente des sommes colossales. Aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens de le restaurer personnellement. » Et quand tout sera terminé, Gérard et sa femme souhaitent ouvrir le lieu au public, notamment aux scolaires.

Un autre projet retient également l’attention. Sur l’île de Batz, dans le Finistère, le magnifique jardin centenaire Georges Delaselle et sa palmeraie ont été en partie détruits par la tempête Ciaran qui a balayé la France à la Toussaint en 2023.

« Il a soufflé à 195 km/h. Nous avons eu plus de 100 arbres qui sont tombés.note Benjamin Klein, le jardinier en chef. Nous avons défriché et abattu du bois tout l’hiver pendant six mois, en quantités folles. Bien sûr, tout cela coûte beaucoup d’argent. « Il y a eu au moins 250 000 euros dépensés juste pour sécuriser les zones et déblayer tout le bois tombé, il continue. Ce partenariat va nous permettre de réhabiliter les parties du jardin qui ont été dévastées. Il y en a environ un demi-million. »

Un demi-million d’euros et probablement dix ans de travaux facilités grâce à la subvention de la Loterie du Patrimoine. Son montant exact sera calculé en fonction du succès de l’opération. Pour rappel, sur les 15 euros que coûte le ticket à gratter, un peu moins de 2 euros sont reversés à la Fondation. Au total, 950 sites ont été aidés depuis la première Loterie du Patrimoine en 2018.

Grb2

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