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Des avions de chasse russes repoussent des bombardiers américains près de leur frontière arctique

Des avions de chasse russes repoussent des bombardiers américains près de leur frontière arctique

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Selon le ministère russe de la Défense, les bombardiers américains ont corrigé leur trajectoire et se sont éloignés de la frontière russe.

Tensions dans l’air. La Russie a annoncé dimanche avoir envoyé sur alerte des avions de chasse, MiG-29 et MiG-31, pour empêcher deux bombardiers stratégiques américains de franchir sa frontière au-dessus de la mer de Barents, dans l’Arctique.

« Les équipages des chasseurs russes ont identifié la cible aérienne comme étant deux bombardiers stratégiques B-52H de l’armée de l’air américaine. À mesure que les chasseurs russes s’approchaient, les bombardiers ont corrigé leur trajectoire de vol, s’éloignant puis se détournant de la frontière russe. »a déclaré le ministère russe de la Défense.

« Le vol des chasseurs russes s’est déroulé dans le strict respect des règles internationales sur l’utilisation de l’espace aérien au-dessus des eaux neutres et dans le respect des mesures de sécurité. »assure le communiqué de presse russe.

Moscou a réagi de manière plus agressive aux exercices américains ces derniers mois

L’armée américaine effectue régulièrement des vols au-dessus des eaux internationales, des opérations qui, selon elle, se déroulent dans un espace aérien neutre et conformément au droit international. Mais Moscou a réagi de manière plus agressive à ces exercices ces derniers mois, avertissant en juin que les vols de drones américains au-dessus de la mer Noire risquaient de conduire à une confrontation militaire. « direct ».

En juin, Moscou a accusé les États-Unis d’utiliser leurs vols de drones de reconnaissance au-dessus des eaux neutres de la mer Noire pour aider l’Ukraine à frapper la péninsule de Crimée annexée par la Russie. Il a déclaré que les vols augmentaient le risque d’une attaque contre la péninsule de Crimée. « confrontation directe » entre l’OTAN et la Russie, et que son armée avait reçu pour instruction de préparer une « réponse opérationnelle ».

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