Tempêtes géomagnétiques
Les aurores boréales visibles en France et presque partout dans le monde le week-end du 11-12 mai étaient dues à une tempête solaire de niveau 5 (sur une échelle de 5), la plus extrême à avoir frappé la Terre depuis celle d’octobre 2003 et surnommée « tempête d’Halloween ». Cette tempête s’est produite à proximité d’une tache solaire presque 17 fois plus grande que la Terre et dirigée vers notre planète.
Ces types de taches apparaissent lorsque l’activité solaire est très forte, ce qui est le cas actuellement. Notre étoile, qui suit un cycle de 11 ans, atteint un pic. Les signaux sont là depuis un certain temps. Depuis plusieurs mois, nous observons de nombreuses taches à la surface de notre étoile, parfois visibles à l’œil nu, comme c’est le cas en ce moment.
Des aurores boréales ?
Selon le centre américain de prévision météorologique spatiale, l’activité solaire a augmenté ces derniers jours et une alerte de tempête géomagnétique de niveau 2 (sur 5) est en vigueur jusqu’à lundi 12 août. Pour que les effets d’une tempête magnétique soient visibles à des latitudes aussi basses que celles de la France, il faut qu’elle soit particulièrement forte. Sinon, les aurores resteront confinées à leurs latitudes habituelles, autour des pôles.
Bien que l’on soit loin des intensités du début mai, plusieurs éjections de masse coronale dirigées vers la Terre se sont néanmoins produites ces derniers jours et pourraient donner naissance à des aurores, qui, avec un peu de chance, seront visibles jusqu’en France. Au moins dans le Nord.