Sciences et technologies

des aurores boréales visibles dans le ciel français lundi soir ?

Tempête solaire et aurores boréales

Ces aurores boréales qui ont eu lieu partout dans le monde le week-end du 11 au 12 mai sont dues à la tempête solaire la plus extrême à avoir frappé la Terre depuis celle d’octobre 2003, surnommée la « tempête d’Halloween ». Ce type de tempête est provoqué par l’arrivée sur Terre d’une série d’éjections de masse coronale du Soleil, c’est-à-dire de brusques éclairs de rayonnement qui s’accompagnent généralement d’une violente éjection de plasma et atteignent le champ magnétique terrestre. C’est ce phénomène qui se matérialise sous la forme de ce que l’on appelle l’aurore boréale, australe ou polaire.

La tempête de mai était une tempête G5, le niveau le plus élevé de l’échelle, et a été provoquée par de très fortes éruptions près d’une tache solaire près de 17 fois la taille de la Terre et dirigée vers notre planète.

Maximum solaire et éruptions

Ce type de taches apparaît lorsque l’activité du Soleil est très forte, ce qui est actuellement le cas. Le Soleil, qui suit un cycle de 11 ans, atteint un pic et depuis plusieurs mois, on observe de nombreuses taches à sa surface, parfois visibles à l’œil nu. Les risques d’une nouvelle tempête géomagnétique sont donc à leur maximum et devraient le rester jusqu’à « la fin de l’année prochaine », comme l’expliquait à l’époque Mike Bettwy, du Space Weather Prediction Center américain.

Nouvelle preuve, cette fois c’est une tache solaire appelée AR3825 qui a provoqué une « gigantesque éjection de masse coronale ».

Des aurores boréales visibles jusqu’en France ?

« A priori, la matière n’est pas éjectée principalement en direction de la Terre », selon l’astrophysicien Eric Lagadec. Mais une partie pourrait tout de même atteindre notre planète lundi 16 septembre, selon les prévisions de la NOAA, qui considère comme probable le risque d’une tempête géomagnétique de niveau G3.

C’est certes moins qu’en mai dernier, mais suffisant pour que des aurores soient potentiellement visibles jusqu’à des latitudes inhabituellement basses, dont la France. Sans compter que ce fameux spot AR3825 sera bientôt face à nous. Et s’il continue à produire de fortes éruptions, nous aurons de bonnes chances de pouvoir admirer de nouvelles aurores.

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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