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Après les aurores boréales de mai dernier, le ciel de France pourrait à nouveau se teinter de lumière grâce à une tempête géomagnétique de niveau G3, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine.
Après les aurores boréales exceptionnelles du mois de mai dernier, le ciel de France pourrait à nouveau se teinter de lumières roses et vertes ce lundi. Grâce à une éruption solaire, une tempête géomagnétique de niveau G3 est attendue, « ce qui signifie que les aurores boréales pourraient être visibles jusqu’aux latitudes moyennes, voire basses »annonce sur X Vincent Ledvina, un photographe qui se présente sur les réseaux sociaux comme un « chasseur d’aurores boréales ».
Samedi, une éruption solaire de classe X, le niveau le plus fort, s’est produite : une grande partie de l’atmosphère du soleil a été emportée, « comme un éternuement »Le photographe basé en Alaska explique. Un grand nuage de plasma s’est élevé et s’est dirigé vers la Terre, qui devrait atteindre la planète lundi après-midi. « Le Soleil vient de connaître sa plus grande éruption depuis mai », confirmé sur X l’astrophysicien français Éric Lagadec.
Mais pour qu’une tempête magnétique soit observable, il faut qu’elle soit suffisamment puissante. Le phénomène actuel est moins fort qu’en mai dernier, où les aurores étaient dues à la tempête solaire la plus intense depuis octobre 2003. Cette tempête géomagnétique était de niveau G5, le plus haut niveau de l’échelle, alors que celle de lundi devrait être de classe G3, selon les prévisions de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Mais c’est suffisant pour que les aurores soient potentiellement visibles jusqu’en France. Éric Lagadec invite ainsi « à regarder » le ciel pour voir, peut-être, le jeu de la lumière.
