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Pour faire face à la pénurie de chauffeurs de bus, certains employeurs proposent des augmentations de salaire. Mais les emplois, souvent à temps partiel, sont peu attractifs.
Avec la rentrée scolaire, les chauffeurs de bus scolaires reprennent également le travail. Elvira Da Oliveira est conductrice de bus depuis six ans. Elle a commencé à temps partiel et travaille à temps plein depuis deux ans. Comme tous les autres professionnels, elle a reçu une augmentation de salaire. Depuis janvier 2024, elle reçoit 150 euros supplémentaires et gagne 1 800 euros par mois. Mais cela ne lui suffit toujours pas. « Malheureusement, quand vous attendez dehors, vous êtes payé à 50 % »elle regrette.
Le directeur a accordé à ses salariés une première augmentation de 200 euros brut il y a trois ans. Malgré cela, il peine à attirer de nouveaux conducteurs. « Aujourd’hui, il nous manque encore cinq personnes pour être opérationnels de manière optimale »« Un homme vient déposer une candidature spontanée, mais son salaire sera celui d’un travailleur à temps partiel. Ces contrats sont presque tous liés aux horaires de ramassages scolaires tôt le matin ou tard le soir, sans travail dans la journée », explique Cyril Darbier, président de Be My Bus.
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