Au moins cinq agents des services secrets, qui protègent les hauts responsables politiques américains, ont été placés en congé obligatoire à la suite de la tentative d’assassinat contre Donald Trump.
Il y a du nouveau dans la tentative d’assassinat de Donald Trump. Ce vendredi 23 août, au moins cinq personnes travaillant comme agents du Secret Service, dans la protection rapprochée de personnalités politiques américaines, ont été mises en congé obligatoire suite à l’incident du candidat à la présidence, le 13 juillet dernier.
L’ancien président a été blessé à l’oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux blessés dans le public lors de son meeting en Pennsylvanie. Les images de Donald Trump, le visage en sang et le poing levé, ont fait le tour du monde.
« L’échec opérationnel le plus important des services secrets »
La directrice des services secrets, Kimberly Cheatle, a démissionné le 23 juillet après avoir reconnu sa responsabilité dans « l’échec opérationnel le plus important des services secrets depuis des décennies ».
Parmi les officiers placés en congé administratif figurent plusieurs membres du bureau de Pittsburgh, qui avaient coordonné la sécurité du rassemblement de Butler avec la police locale, selon les médias américains.
Les services secrets ont cité une déclaration de leur porte-parole selon laquelle ils ne pouvaient pas commenter les « questions de personnel », mais ont réitéré leur engagement à faire la lumière sur « les actions et les décisions de ses membres » lors de l’incident.
Donald Trump se trouvait lundi en Caroline du Nord, protégé par une vitre pare-balles, pour son premier meeting de campagne en plein air depuis la tentative d’assassinat, dont l’auteur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par les services secrets peu après avoir ouvert le feu depuis le toit d’un immeuble voisin.