Derrière le meurtre de Philippine, l’insécurité chronique du Bois de Boulogne
DÉCRYPTAGE – Aux yeux des policiers et des élus de l’opposition, le bois de Boulogne manque d’effectifs policiers et de caméras de vidéosurveillance. Et ce, alors que la prostitution qui y est présente « n’attire pas que des enfants de chœur ».
Dans le bois de Boulogne, une barrière de police blanche et rouge entoure une zone de végétation dense entre deux chemins de promenade, à proximité de l’avenue Chantemesse. C’est là que le corps de Philippine, 19 ans, a été découvert samedi après-midi, près de 30 heures après que sa famille a signalé sa disparition.traces d’abus et de blessures » ont été retrouvés sur son corps et une enquête a été menée « homicide volontaire » Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Son meurtrier est activement recherché par les autorités. Ce n’est pas la première fois que le bois de Boulogne est le théâtre de tels drames. Si l’identité de son bourreau et ses motivations sont pour l’heure inconnues, la question de la sécurisation du bois se pose désormais.
« La prostitution n’attire pas seulement les enfants de chœur »
Avec ses 846 hectares, le Bois de Boulogne est un lieu privilégié des parisiens pour des balades en famille et des activités de plein air. Sa proximité avec l’Université Paris-Dauphine où Philippine a étudié, mais aussi…