Dépression : l’amygdale au cœur du biais de négativité
La dépression affecte profondément la perception des stimuli externes : les positifs semblent neutres et les négatifs sont amplifiés. Ce qui explique par exemple qu’une activité que l’on aimait autrefois pratiquer devient inintéressante. Ce phénomène, appelé biais de négativité, est connu depuis longtemps mais ses bases cérébrales restaient mal comprises.
Le cerveau sous l’emprise de la négativité
Grâce à l’imagerie, une nouvelle étude sur la souris met en évidence un défaut d’activation de certains circuits neuronaux de l’amygdale : ceux liés aux stimuli positifs sont sous-activés, tandis que ceux liés aux stimuli négatifs sont suractivés. Ce processus peut-il être inversé ? Comment rendre les souris déprimées ? Réponses avec Mariana Alonso, chercheur à l’Institut Pasteur. Elle dirige le groupe « Emotional Circuits » et est la dernière auteure de cette étude publiée dans Translational Psychiatry.
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Sciences, QED
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