Divertissement

« Délire érotomane » à propos de l’actrice Zendaya, un Rennais obsessionnel se rend à l’hôpital psychiatrique

Un quinquagénaire rennais qui avait eu un « délire érotomane » sur l’actrice américaine Zendaya et qui était « sur le point de passer à l’acte » a été jugé ce jeudi 16 mai 2024 par le tribunal correctionnel de Rennes. Il avait proféré des menaces lors de la première du film « Dune : Second Part » au Grand Rex à Paris.

« Une obsession délirante, vraie et macabre.« Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, est venu en personne demander l’audience du tribunal correctionnel de Rennes le jeudi 16 mai 2024. C’est par cette remarque qu’il décrit la « délire érotomane » sur l’actrice américaine Zendaya Coleman de la part d’un Rennais d’une cinquantaine d’années.

L’homme était « sur le point d’agir« après avoir annoncé des nouvelles »menace » en février 2024 à l’occasion de la première du film « Dune : Second Part » au Grand Rex à Paris.

Un cabinet d’avocats parisien a dû alerter le parquet de Rennes « en plein week-end » : l’actrice avait déjà mandaté un cabinet américain de « risk management » pour traiter le dossier. « harcèlement moral » du prévenu sur les réseaux sociaux depuis septembre 2023, et le risque avait alors été qualifié »haut« .

Ce quinquagénaire obsédé par l’actrice avait créé « plusieurs comptes » Pour « pour diffuser des propos inacceptables », toujours selon le procureur. Tout d’abord « gratuit« en ce qui concerne Zendaya Coleman, l’accusé était devenu »désagréable » Et « odieux« , lorsqu’il réalisa que son « les remarques n’ont pas été suivies de réactions » du jeune Américain.

Cet homme de 54 ans avait également créé « montage« des photos de Zendaya Coleman sur lesquelles il la faisait poser « à côté d’une saucisse« ou même un »scie électrique ». Il avait également prononcé « menace« à ses amis et à ses proches, qu’il accusait « ne la protège pas suffisamment ».

L’homme avait l’intention de « kidnapper vingt minutes derrière un buisson » ou même « frappe-la pour la tuer »dira-t-il sur les réseaux sociaux X ou Facebook.

En février 2024, alors qu’un « Aperçu » devait se tenir au Grand Rex à Paris le 12 février prochain. « de nouvelles menaces » étaient intervenus de la part des Rennais, notamment « une alerte à la bombe. » « Il a dit qu’il allait se rendre au Mexique, aux États-Unis »a déclaré l’avocat parisien de l’actrice, Me Karim Chentoufi, lors de l’audience au tribunal correctionnel de Rennes.

Le quinquagénaire a finalement été interpellé le 7 février 2024 : il a fait l’objet d’une hospitalisation d’office de trois mois, à l’initiative du préfet d’Ille-et-Vilaine, dont il est sorti ce mercredi 15 mai. 2024.

Dans la foulée, l’accusé a été immédiatement déféré devant le procureur de la République, qui l’a convoqué en comparution immédiate au vu de son « dangerosité » : il lui semblait qu’il avait besoin de « mesures juridiques importantes », a expliqué Philippe Astruc lors de l’audience.

« Nous avons affaire à quelqu’un qui est malade, mais qui était sur le point de passer à l’action. » a détaillé le procureur de la République de Rennes, avant d’exiger qu’un «abolition » de son discernement soit retenu par le tribunal, comme le recommande l’expert psychiatre.

« Je pensais que nous pourrions devenir amis. », a simplement expliqué ce quinquagénaire atteint de schizophrénie, qui avait arrêté son traitement au moment des faits. Il consomme également de la méthamphétamine, un stimulant qui donne « une plus grande confiance en soi et une sociabilité accrue ».

Son avocat, Me Lucas Hervé, avait de son côté concédé qu’en demandant de ne pas l’hospitaliser automatiquement, il prendrait «le risque qu’il soit livré à lui-même » à la fin de cette audience « un peu trop vite ».

Finalement, le tribunal correctionnel de Rennes a estimé que le prévenu avait bien «commis les actes » pour lequel il était poursuivi, mais qu’il était « pénalement irresponsable en raison du trouble psychologique ayant aboli son discernement ».

Le tribunal a ordonné son « admission en soins psychiatriques sous forme d’hospitalisation complète« et prononcé »une interdiction de contact » avec l’actrice et « posséder une arme » pour dix ans. Le prévenu est donc retourné à l’hôpital psychiatrique après son procès.

Avec PressPepper

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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