déjà un premier choc Espagne-Croatie, l’Italie sur la relance…. Au programme de samedi
Deuxième journée de l’Euro, samedi, et déjà un choc entre l’Espagne, championne d’Europe en 2008 et 2012, et la Croatie, finaliste du Mondial 2018.
Publié
Temps de lecture : 3 minutes
Après le match d’ouverture entre Allemagne et Ecosse Vendredi, l’Euro débute sa deuxième journée, samedi 15 juin. Le deuxième match du groupe A entre la Hongrie et la Suisse donnera déjà un indicateur de l’outsider du groupe derrière le pays hôte.
S’en suivra l’entrée dans le groupe B, considéré comme le fameux « groupe de la mort » avec la présence de l’Espagne, championne d’Europe en 2008 et 2012, de la Croatie, demi-finaliste des deux dernières Coupes du monde, et de l’Italie, tout simplement. le champion d’Europe en titre, qui a raté les deux dernières Coupes du monde et qui joue gros à l’Euro.
L’affiche à ne pas manquer : Espagne-Croatie (18h)
C’est indéniablement le choc de cette première journée de l’Euro, et donc le match à ne manquer sous aucun prétexte. Dans un groupe très difficile, où la pauvre Albanie risque de souffrir, chaque faux pas lui sera fatal. Entre l’Espagne, la Croatie et l’Italie, impossible d’identifier un favori clair, et le vainqueur de ce premier choc, au Stade olympique de Berlin, aura déjà pris une grosse option sur la qualification.
L’Espagne, demi-finaliste en 2021, avance avec une équipe sans grande star mais avec un mélange d’expérience (Carvajal, Nacho, Rodri, Oyarzabal) et de jeunesse (Pedri, Yamal, Nico Williams), concocté par Luis de La Fuente, qui a redressé le Rouge après l’échec de la Coupe du monde 2022 (8es de finale). En face, la Croatie conserve sa structure habituelle avec Gvardiol-Kovacic-Brozovic-Modric, et jouera son éternel rôle d’outsider toujours à plein régime.
L’équipe à surveiller : l’Italie met son titre en jeu (21h)
Que vaut vraiment l’Italie ? Non qualifié pour les deux dernières Coupes du monde (2018 et 2022), vainqueur entre les deux de l’Euro (2021) et finalement qualifié in extremis pour cette édition lors de la dernière journée des éliminatoires après un nul 0-0 contre l’Ukraine : c’est le record de la Squadra Azzurra depuis six ans. Si elle arrive en tenante du titre, elle offre donc peu de garanties.
Il est composé de joueurs extrêmement talentueux sur chaque ligne (Donnarumma chez les gardiens, Di Lorenzo ou Bastoni chez les défenseurs, Barella au milieu, Chiesa et Scamacca en attaque), mais n’a pas encore trouvé la bonne formule pour retrouver son rang. sous les ordres de Luciano Spalletti. L’entrée en lice face à la modeste Albanie, à 21 heures à Dortmund, sera particulièrement scrutée car la victoire est obligatoire et de la manière attendue.
La rencontre loin des projecteurs : Hongrie-Suisse (15h)
On ne vous dira pas que ce match est le bon moment pour sortir au parc, mais ce Hongrie-Suisse, à Cologne, n’est a priori pas favorisé par le spectacle. Elle oppose cependant deux équipes intéressantes : la Suisse, défaite de la France lors du dernier Euro, n’a certes pas un jeu flamboyant mais elle continue de gagner en régularité et est toujours difficile à manœuvrer. Didier Deschamps en sait quelque chose.
En revanche, la Hongrie pourrait être une bonne surprise dans l’Euro. Invaincus dans leur groupe de qualification, les Magyars pourraient profiter d’un groupe ouvert avec l’Allemagne, l’Ecosse et la Suisse pour jouer un mauvais tour. Et si vous avez décidé de fermer les volets et de ne pas aller au parc, on vous conseille d’observer Dominik Szoboszlai, le milieu créatif de 23 ans qui a explosé à Liverpool avant d’abandonner en fin de saison. Mais il peut réveiller une allumette avec une illumination.