Mercredi soir, la manifestation contre l’extrême droite a rapidement dégénéré. Selon la préfecture, des échauffourées ont éclaté entre policiers et manifestants, dont certains ont cassé deux portes devant le commissariat du 2e arrondissement.
Plusieurs abribus ont également été endommagés, ainsi que le socle de la statue de Louis XIV située place Bellecour où plusieurs tags étaient inscrits.
Suite à de nombreux dégâts, Pierre Olivier maire (LR) du 2e arrondissement de Lyon a réagi et a demandé à la Ville de Lyon « de prendre les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène lié à l’extrême gauche ». Dans sa vidéo postée sur X, il se trouve rue de la Charité et explique que les manifestants « ont tout détruit sur leur passage ».
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Il n’est pas le seul à s’offusquer de ces tags. L’UNI, syndicat étudiant marqué à droite, accuse le « Front populaire » dans un tweet posté sur X d’être « anticlérical » après des dégradations dans les locaux d’une association catholique.
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Mohamed Chihi, adjoint environnemental en charge de la sécurité à la Ville de Lyon, a réagi ce jeudi matin en condamnant ces dérives : « Ces actions sont injustifiables. Tout mon soutien aux agents et aux résidents. »
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« La Ville de Lyon est mobilisée pour remettre de l’ordre dans l’espace public et identifier les casseurs », ajoute l’élu.
