Déficit public : tensions entre les banques et Bercy sur les recettes fiscales
La remarque n’est pas passée inaperçue. Alors qu’il présentait mardi dernier un déficit public bien plus important que prévu, à 5,5% du PIB contre un objectif initial de 4,9%, Bruno Le Maire a mis en cause le rendement décevant de l’impôt sur les sociétés. (IS), avec 4,4 milliards d’euros de moins que prévu, particulièrement surpris par la faible contribution des sociétés financières.
De quoi faire réagir le secteur bancaire, qui s’est vite senti visé, avec la crainte d’être pointé du doigt comme un mauvais contribuable. « Les banques françaises sont des contributeurs très importants en France », rappelle la Fédération bancaire française (FBF), interrogée par « Les Echos ». « C’est à chacun de faire son travail, l’Etat le sien, et nous le nôtre », s’agace un banquier.