Défense, école, santé… Qui sont les gagnants et les perdants des orientations budgétaires 2025 ?

Les documents secs de préparation du budget n’ont jamais autant fait la une des journaux. Au cœur d’un bras de fer entre le duo dirigeant de la commission des finances de l’Assemblée et le nouveau Premier ministre, le «  lettres de plafond » Et «  tiré à part » – qui consignent les grandes orientations du projet de loi de finances (PLF) pour l’année prochaine – suscitent toutes les attentions. Depuis le début de la semaine, le président insoumis de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel, et le rapporteur général Liot du budget, Charles de Courson, raflent – à Matignon puis à Bercy – pour exhumer ces désormais fameux documents auxquels leur position leur donne accès. Les lettres de plafond pour 2025 – qui déterminent les enveloppes par ministère – servent normalement de base au calcul du tiré à part, qui indique les plafonds de dépenses par mission de l’Etat (sécurité, défense, agriculture…). Le tiré à part doit, selon les textes…