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défections en cascade dans le camp conservateur à l’approche des législatives

Déjà loin derrière dans les sondages, les conservateurs ont complètement raté leur première semaine de campagne et le Premier ministre semble de plus en plus isolé.

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"Le temps du changement est venu", assure Keir Starmer (D), le leader du Labour donné favori dans les sondages pour les élections législatives en Grande-Bretagne face au parti conservateur du Premier ministre Rishi Sunak (G).  (DARREN STAPLES,JUSTIN TALLIS / PISCINE/AFP)

Le Parlement britannique est officiellement dissous jeudi 30 mai. Après des mois de suspense, la date de La date du 4 juillet a finalement été choisie pour ces élections qui permettront de choisir les nouveaux députés. Tous les sondages indiquent un changement de majorité et prédisent une victoire écrasante du parti travailliste.

Déjà 78 députés conservateurs ont annoncé qu’ils ne participeraient pas à cette élection. Parmi ces défections qui ont cascade ces derniers jours, l’une d’elles a été particulièrement remarquée : celle de Lucy Allan qui a immédiatement apporté son soutien au candidat de la Réforme, le parti d’extrême droite, renforçant l’impression d’un camp en pleine débâcle.

Une impression renforcée lorsque Rishi Sunak dévoile sa première grande proposition : un service national, civil ou militaire, pour les jeunes Britanniques. Même dans ses propres rangs, cette idée est écrasée.

Zac Goldsmith attaque frontalement le chef de son parti. Cet ancien ministre, membre de la Chambre des Lords, le juge responsable de «des dégâts presque irréparables» au mouvement conservateur. Il prédit une lourde défaite et un exil pour Sunak en Californie où il passe régulièrement ses vacances dans un luxueux appartement qu’il possède. Et voilà le Premier ministre en pleine campagne, contraint de nier : « Ce n’est tout simplement pas vraiil assure. C’est ma maison. Mon équipe de football vient d’être promue. J’espère la voir dans les années à venir en Premier League. »

L’actuel Premier ministre ne pourra pas non plus compter sur le soutien de ses prédécesseurs. Il ne manquera pas celui de Liz Truss : il l’écrase régulièrement dans ses discours. Theresa May fait partie des députés qui passent le relais et Boris Johnson a déjà fait savoir qu’il serait à l’étranger pendant la campagne.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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