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Déçu par les ventes de voitures électriques, le gouvernement veut relancer la demande

Le marché des voitures électriques connaît un ralentissement après plusieurs années de forte croissance. Non pas que le nombre de voitures électriques diminue, mais ils ne progressent pas comme prévu. Face à cette situation, le gouvernement français pourrait prendre des mesures pour soutenir la demande.

Marc Ferracci, le nouveau ministre de l’Industrie, a indiqué que des actions seraient envisagées dans ce senslors d’une visite de l’usine Stellantis à Sochaux, dans le Doubs.

Un marché en déclin

Après une croissance fulgurante, le marché de la voiture électrique stagne en France. Au printemps et à l’été 2023, les véhicules électriques ont culminé à environ 16 % de part de marché, avant de remonter à 20% en septembre. Un ralentissement qui pourrait freiner la dynamique de la transition énergétique, alors que la France s’est fixé des objectifs ambitieux pour la fin des motorisations thermiques d’ici 2035 et la production de deux millions de véhicules électriques en 2030.
Pour remédier à cette situation, Marc Ferracci a annoncé que le gouvernement travaillait sur un plan visant à relancer la demande pour ces véhicules. « Nous avons du travail à faire pour soutenir la demande de véhicules électriques. Il y a la question des primes, des malus, mais aussi celle des flottes professionnelles et des commandes publiques »a-t-il précisé.

Des objectifs ambitieux mais « atteignables » selon le gouvernement

Le ministre a également reconnu que ces mesures devront intervenir dans un contexte budgétaire particulièrement contraint. «Nous allons essayer d’actionner tous les leviers à notre disposition»a-t-il souligné, tout en assurant que le soutien du gouvernement resterait intact.
Les détails de ces mesures devraient être clarifiés « dans les prochains jours, les prochaines semaines »en fonction des décisions budgétaires. Parmi les pistes envisagées, le gouvernement souhaite maintenir le soutien aux investissements dans la décarbonation des sites industrielsainsi que la filière hydrogène, largement financée dans le cadre du programme France 2030.

Malgré ces incertitudes, Marc Ferracci reste optimiste. Il a rappelé que les objectifs de fin des motorisations thermiques d’ici 2035 et de production de deux millions de véhicules électriques en France d’ici 2030 sont ambitieux mais «réalisable, réalisable».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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