« Si l’Europe veut être à la table de négociation plutôt que sur le menu, elle doit agir dans l’unité et la clarté, plutôt que de rester surprise, divisée et hésitante »: c’est le défi européen résumé par le diplomate Camille Grand pour l’ECFR (Européen Conseil des relations étrangères). Un défi loin d’être gagné.
C’est cependant au nom de l’Europe qu’Emmanuel Macron rencontre Donald Trump ce lundi soir. Il avait déjà entretenu avec le futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a dit qu’il était « plein » avec lui. Et c’est avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, un Européen en dehors de l’UE, qui a été préparé pour un plan de sécurité pour l’Ukraine après le feu impliquant 30 000 soldats européens – un plan que le président français doit présenter à Donald Trump, le Britannique en devant les plaidoiries à son tour jeudi à Washington. Dans le même temps, la Commission européenne et 13 dirigeants syndicaux sont à Kiev pour assurer l’Ukraine et son président de leur soutien.
Mais Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen, ce n’est pas toute l’Europe. Une autre Europe était présente jeudi aux États-Unis, lors de la Conférence des conservateurs (ou CPAC: Conference Political Conference conservatrice) réunie dans le Maryland. Il y avait le Premier ministre de la Slovaquie Robert Fico pour dire que « Volodymyr Zelensky (le président ukrainien, note de l’éditeur) a besoin de cette guerre ». Le président du Conseil italien des ministres Giorgia Meloni pour saluer la politique du « bon sens » de Donald Trump. Et des dirigeants tels que le président du Rallye national Jordan Bardella pour plaider des négociations avec la Russie.
Le problème est également que Donald Trump n’aime pas l’Union européenne et sa principale incarnation, Ursula von der Leyen. Sa seule rencontre avec elle, en 2020 à Davos, avait mal tourné, et elle n’avait droit qu’à un bref échange téléphonique avec le président élu RE. Son ministre des Affaires étrangères Kaja Kallas sera à Washington mardi, mais pour rencontrer son homologue Marco Rubio, qui serait de peu d’influence …
L’Europe, cependant, doit afficher son unité. Elle réussit lorsqu’elle a publié lundi un 16e paquet de sanctions contre la Russie lundi. Elle est mise au défi de la maintenir lors d’un conseil extraordinaire convoqué le 6 mars, avec le menu du projet d’une aide supplémentaire de 20 milliards d’euros en Ukraine. Pour voir si l’autre Europe du Hongrois Viktor Orban et Robert Fico ne le gêne pas.
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