Un vaste camp militaire destiné à la sécurité des JO a été inauguré vendredi 5 juillet dans le 12e arrondissement de Paris sur le terrain de Reuilly. Durant les Jeux, entre 3.800 et 4.200 militaires cohabiteront sur le site.
Une nouvelle rassurante à l’approche de l’événement. Un camp militaire destiné à sécuriser les Jeux olympiques a été inauguré sur le terrain de Reuilly, dans l’est parisien. Il s’agit du plus grand camp jamais construit depuis la Seconde Guerre mondiale. Réparti sur plus de 31 000 m2, le site « Caporal Alain-Mimoun » abritera jusqu’à 4 200 militaires, qui pourront profiter d’un grand espace de restauration et de 431 dortoirs pouvant accueillir jusqu’à 18 personnes par chambre. Un poste de commandement et un hôpital pour les premiers secours seront accessibles 24 heures sur 24.
Efficacité et réactivité
« L’enjeu stratégique pour être efficace, c’est d’être très réactif. Cela nécessite simplement d’avoir des lieux d’hébergement et de stationnement au plus près des sites d’essais, qui nous permettent de déployer un grand nombre de soldats et de gagner la réactivité que nous recherchons », a expliqué le général Christophe Abad, gouverneur militaire à Paris, en direct du camp militaire. Quelque 11.000 militaires seront présents dans la capitale, auxquels s’ajouteront 5.000 autres mobilisés pour les festivités du 14 juillet, fête nationale.
Présente à l’inauguration, la fille d’Alain Mimoun, ancien militaire et médaillé d’or du marathon de Sydney en 1956, dont le camp porte son nom, a exprimé son émotion : « Mon père est peut-être là-haut à nous regarder », a-t-elle dit, tout en déplorant le climat de tension lié aux législatives.
