L’endroit où nous vivons est notre maison. Ce sont des gens que nous aimons. Un environnement dans lequel nous aimons évoluer. Et un climat qui nous convient. Ce qui fait de l’endroit où nous vivons, en quelque sorte, notre maison. Mais avec le changement climatique, les lignes vont changer. Et des chercheurs de l’université du Maryland (États-Unis) nous offrent aujourd’hui un avant-goût du climat qui attend chacun de nous dans une cinquantaine d’années. Nous sentirons-nous alors toujours… chez nous ?
Quel sera notre climat en 2080 ?
« En 2080, les villes de l’hémisphère Nord ressembleront beaucoup plus à celles du Sud. Tout se dirige vers l’équateur matièrematière le climat qui s’en vientexplique le professeur Matthew Fitzpatrick dans un communiqué.Et plus on se rapproche de l’équateur, il y a de moins en moins de bons climats correspondants dans des endroits comme l’Amérique centrale, le sud de la Floride et l’Afrique du Nord. Il n’existe aucun endroit sur Terre représentatif de ce que seront ces lieux dans le futur. »
Pour nous aider à nous faire une idée – et pourquoi pas, planifier des vacances pour cet été, afin de tester ce qui nous attend – des écologistes de l’Université du Maryland ont imaginé une application qui permet de faire correspondre en un même lieu le climat futur attendu avec le le climat actuel d’un autre endroit. Et comme tout cela dépend beaucoup de notre avenir émissionsémissions des gaz à effet de serre, leapplicationapplication peut fournir des résultats pour différents scénarios.
Respecter l’Accord de Paris change tout
On apprend ainsi que dans un scénario de fortes émissions avec un le réchauffement climatiquele réchauffement climatique de l’ordre de 5°C, le climat à Bordeaux ressemblera à celui qui prévaut aujourd’hui près de Rignano Garganico, une ville italienne de la région des Pouilles. Avec un réchauffement local de 5,3°C et un assèchement d’environ 20,6%. Si l’on parvient à rester dans les limites fixées par l’Accord de Paris sur le climat, le climat de Bordeaux en 2080 ressemblera à celui de la ville espagnole de Bredan aujourd’hui. Avec des températures qui n’augmentent que de 1,5°C et une sécheresse de seulement 5,1 % supérieure à celle d’aujourd’hui.