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Découverte d’une nouvelle espèce d’anaconda géant, le serpent le plus massif de la planète, dans la forêt amazonienne

Si vous êtes ophiophobe (c’est-à-dire phobique du serpent), passez votre chemin ! Des scientifiques viennent de révéler avoir identifié une nouvelle espèce d’anaconda vert, l’espèce de serpent la plus lourde au monde. L’étude a été publiée dans la revue Diversity et détaillée dans un article dans The Conversation.

Quelles sont les caractéristiques de l’anaconda vert ?

L’anaconda est un serpent appartenant à l’ordre des squamates, et à la famille des Boïdés (boas). Quatre espèces étaient historiquement reconnues : l’anaconda vert (Eunectes murinus), l’anaconda bolivien (Eunectes beniensis), l’anaconda jaune (Eunectes notée) et l’anaconda tacheté (Eunectes deschauenseei).

L’anaconda vert (ou anaconda géant) porte bien son nom, puisqu’il peut atteindre 8,5 m, peser plus de 230 kg, et près d’un mètre de circonférence au niveau du ventre. Cela en fait également le serpent le plus lourd du monde. Notez que les femelles sont beaucoup plus grandes que les mâles.

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Les serpents les plus longs du monde

Très bon nageur, ce grand reptile semi-aquatique se rencontre dans les rivières et les zones humides d’Amérique du Sud. Constricteur, il s’enroule autour de sa victime, souvent de très grande taille (comme les capybaras, les caïmans, voire les jaguars). Il resserre alors ses puissants anneaux pour l’étouffer, exerçant une pression de 2 kg par centimètre carré. Il avale ensuite ses proies en commençant par la tête.

Une découverte extraordinaire

Mais il semblerait, malgré sa grande taille, que l’anaconda vert n’ait pas livré tous ses secrets. Il existerait ainsi non pas une, mais deux espèces génétiquement distinctes de ce serpent géant.

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Peu de recherches ont été menées sur les différences génétiques entre les espèces d’anaconda, les auteurs de l’étude ont donc voulu combler ce manque de connaissances. Ils ont étudié des échantillons représentatifs de toutes les espèces d’anaconda dans toute leur répartition pendant près de 20 ans, dans neuf pays, ce qui leur a permis de parvenir à cette découverte majeure.

« L’anaconda vert a longtemps été considéré comme l’un des animaux les plus redoutables et les plus mystérieux du monde.Amazone. Nos nouvelles recherches bouleversent la compréhension scientifique de cette magnifique créature, révélant qu’il s’agit en réalité de deux espèces génétiquement différentes. Cette surprenante découverte ouvre un nouveau chapitre dans la conservation de ce principal prédateur de la jungle. révèle dans The Conversation Bryan G. Fry, professeur de toxicologie à l’Université du Queensland et co-auteur de l’étude.

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« Mes collègues et moi avons été choqués de découvrir des différences génétiques significatives entre les deux espèces d’anaconda. Étant donné que le reptile est un si grand vertébré, il est remarquable que cette différence soit passée inaperçue jusqu’à présent. »

5,5 % de divergence génétique

La première espèce d’anaconda vert – l’espèce connue (Eunectes murinus) – vit au Pérou, en Bolivie, en Guyane française et au Brésil. Il a été surnommé « anaconda vert du sud » par les scientifiques. La deuxième espèce, la nouvelle identifiée, se trouve en Équateur, en Colombie, au Venezuela, à Trinidad, en Guyane, au Suriname et en Guyane française. Il a été nommé « anaconda vert du nord » (Eunectes akayima).

Mais ce n’est pas tout : « Nous avons également identifié la période durant laquelle l’anaconda vert a divergé en deux espèces : il y a près de 10 millions d’années, dit Bryan G. Fry. Les deux espèces semblent presque identiques et aucune barrière géographique évidente n’existe pour les séparer. Mais leur niveau de divergence génétique – 5,5 % – est stupéfiant. A titre de comparaison, la différence génétique entre les humains et les singes est d’environ 2 %. ».

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Avant de conclure : « Les stratégies de conservation des anacondas verts doivent maintenant être réévaluées, pour aider chaque espèce unique à faire face aux menaces, telles que le changement climatique, la dégradation de l’habitat et la pollution. Les résultats montrent également le besoin urgent de mieux comprendre la diversité des espèces animales et végétales sur Terre. avant qu’il ne soit trop tard ».

Cet article a été initialement publié le 23 février.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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