Elle a quitté la Terre lundi à bord d’une fusée SpaceX Falcon 9. Son objectif : observer les conséquences de l’impact réussi de la mission de « défense planétaire » Dart.
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La sonde Hera, qui étudiera les astéroïdes Didymos et Dimorphos, a décollé lundi 7 octobre de Cap Canaveral, en Floride (États-Unis), à bord d’un lanceur SpaceX Falcon 9. La mission doit arriver fin 2026 à proximité de ce système d’astéroïdes, heurté en 2022 par un vaisseau de mission Dart pour dévier sa trajectoire lors d’un test de « défense planétaire » inédit.
Avec Dart, Dimorphos, situé à environ 11 millions de kilomètres de la Terre, a été heurté par un engin de la taille d’un grand réfrigérateur. Il a réussi à le déplacer en réduisant son orbite de 33 minutes. Hera, qui travaille main dans la main avec cette première phase, doit se rendre sur place pour observer en détail les conséquences de cet impact. L’objectif est de déterminer quelle énergie serait nécessaire, le cas échéant, pour dévier efficacement un astéroïde menaçant, et pouvoir reproduire un tel exploit.
On estime qu’un objet d’un kilomètre de diamètre (déclenchant une catastrophe mondiale comme l’extinction des dinosaures) s’écrase sur Terre tous les 500 000 ans, et un astéroïde de 140 m de diamètre (seuil d’une catastrophe régionale) tous les 20 000 ans.