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décision en appel ce vendredi pour Alexandre Benalla

Plus de cinq ans après le scandale politique qui porte son nom, Alexandre Benalla sera déterminé sur son sort : la cour d’appel de Paris rend ce vendredi sa décision concernant l’ancien chargé de mission de l’Élysée, rejugé dans l’affaire du 1er mai 2018, qui de passeport et pour port illégal d’arme.

Jugé pour violences le 1er mai

Alexandre Benalla a comparu une seconde fois en juin aux côtés de son ami Vincent Crase, ancien salarié de LREM (aujourd’hui Renaissance), pour ses agissements lors de la fête du Travail, ainsi que pour une série d’infractions distinctes.

Les images des deux hommes place de la Contrescarpe, filmées par le journaliste et militant Taha Bouhafs, ont déclenché une longue tempête politique en juillet 2018, lorsque Le monde avait identifié, sous le casque des policiers, cet ami proche du président. Ils ont également été reconnus dans une autre vidéo, tournée cette fois au Jardin des Plantes, où ils sont également soupçonnés de violences sur d’autres manifestants.

Aujourd’hui âgés respectivement de 32 et 50 ans, Alexandre Benalla et Vincent Crase sont poursuivis pour avoir brutalisé au total cinq personnes dans le Quartier Latin en marge de la manifestation parisienne, alors qu’ils n’assistaient au défilé qu’en tant qu’observateurs. Alexandre Benalla est également accusé d’usage abusif de passeports diplomatiques après son limogeage, de création d’une fausse lettre pour demander un passeport de service et de port illégal d’arme de poing en 2017.

Pas de mea culpa

Il avait admis avoir utilisé les passeports lors du premier procès en 2021, mais avait vigoureusement contesté les deux autres accusations. En appel, il les a reconnus.

En revanche, s’il a exprimé des regrets, il a maintenu le bien-fondé de son action le 1er mai, expliquant avoir voulu, par « réflexe citoyen », « arrêter » les « agresseurs » de policiers, évoquant des gestes techniques « mal faits ». ». Déplorant de ne pas avoir accepté des « aveux généraux accompagnés d’une sorte de mea culpa », le procureur général a critiqué des « dérapages inacceptables », mais a estimé que la peine de prison n’était « pas appropriée ».

Trois ans de prison dont un sous bracelet en première instance

En première instance, celui qui était au cœur du dispositif de sécurité d’Emmanuel Macron a été condamné à trois ans de prison, dont un an sous bracelet électronique. En appel, le parquet a requis 18 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende, assortis d’interdictions de port d’arme (10 ans) et d’exercice de fonctions publiques (5 ans). La même peine avait été demandée en première instance, mais le tribunal correctionnel est allé beaucoup plus loin, choisissant de purger une peine de prison, avec la même amende et les mêmes peines supplémentaires.

Contre Vincent Crase, le parquet a requis, là aussi, la même peine que lors du premier procès : un an de prison avec sursis. L’ancien réserviste de gendarmerie a été condamné à deux ans de prison avec sursis, 500 euros d’amende et 10 ans d’interdiction de port d’arme.

Les avocats d’Alexandre Benalla, Jacqueline Laffont et Charles Chambenois, ont affirmé qu’il avait « pensé faire le bien » le 1er mai et ils ont soutenu qu’il était resté « dans le cadre de la loi » – article 73 du code de procédure pénale , qui autorise un citoyen à appréhender l’auteur d’un délit flagrant dans certaines circonstances. Comme Robin Binsard, conseil de Vincent Crase, ils ont plaidé relaxe pour les délits de violences en réunion et d’usurpation de fonction de policier.

Trois autres cas

Désormais basé en Suisse, Alexandre Benalla dit travailler comme « conseiller du président » d’une petite ONG. En France, elle fait toujours l’objet de trois autres enquêtes. L’une concerne son rôle dans la signature de contrats avec des oligarques russes alors qu’il était en poste à l’Élysée.

Une information judiciaire, ouverte en février 2019 pour « entrave à la manifestation de la vérité », vise à déterminer s’il a dissimulé des éléments de preuve dans le cadre de l’enquête sur les violences du 1er mai 2018, notamment deux coffres-forts. Enfin, une troisième enquête, lancée en avril 2019, concerne des soupçons de « faux témoignages » de Benalla et Crase devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire.


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Cammile Bussière

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