Un policier est décédé après qu’un automobiliste a refusé d’obtempérer sur l’A8 à hauteur de Mougins. Le suspect est en fuite.
Un gendarme de 54 ans est décédé lundi 26 août vers 20h40 après avoir été percuté par un automobiliste alors qu’il refusait d’obtempérer à la sortie 42 de l’autoroute A8 à hauteur de Mougins (Alpes-Maritimes), a appris BFM Nice Côte d’Azur de sources concordantes et du parquet de Grasse. « En arrêt cardio-respiratoire », il est décédé « malgré l’intervention de ses camarades et des secours ».
Le conducteur qui aurait refusé d’obtempérer est en fuite et conduit une berline BMW noire, a-t-on appris, confirmant une information d’Actu 17. Les gendarmes analysent actuellement la vidéosurveillance. La victime est un sous-officier de gendarmerie, membre de la brigade autoroutière de Mandelieu-la-Napoule déployé sur un contrôle routier.
Mobilisation massive pour retrouver le suspect
Une source proche de l’enquête a indiqué à BFMTV que tous les groupes de gendarmerie des Alpes-Maritimes sont mobilisés pour tenter de retrouver l’individu. Des groupes de gendarmerie d’autres départements sont également mobilisés. Un hélicoptère de la gendarmerie a été déployé.
Des barrages routiers ont été mis en place et les pays voisins, dont l’Italie, ont été « sensibilisés ».
« L’auteur de ce refus d’obtempérer, en fuite, est activement recherché. Notre tristesse est immense. Soutien à sa famille, ses proches et ses frères d’armes », a écrit le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanion sur le réseau social X (ex-Twitter).
Il a précisé que le policier était père de deux enfants âgés de 16 et 12 ans et qu’il était « engagé depuis plus de 30 ans comme sous-officier dans la gendarmerie ».
Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a partagé sur X son « immense émotion » et « sa colère » après un drame qui « rappelle l’immense courage de ceux qui ont fait leur métier de protéger les Français ».
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a également réagi sur X, exprimant sa « profonde tristesse » et son « immense colère », adressant ses pensées aux proches et collègues de la victime, et estimant que « tout doit être fait » pour interpeller le suspect.
