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Décès d’Émile, 2 ans, au Vernet : « Les dents de lait seraient tombées », cette sombre théorie appuyée par des détails retrouvés sur les ossements

Décès d’Émile, 2 ans, au Vernet : « Les dents de lait seraient tombées », cette sombre théorie appuyée par des détails retrouvés sur les ossements

Il reste encore de nombreuses questions sans réponse.
Depuis la découverte des ossements du petit Emile, disparu en juillet 2023 dans le hameau du Haut-Vernet, l’enquête piétine. Aucun suspect n’a été arrêté et aucune piste n’a été communiquée sur ce qui aurait pu expliquer la mort de l’enfant. Alors, dans le village dévasté, certains s’imaginent être des enquêteurs en herbe. Nos confrères de
Parisien ont pu rencontrer ces personnes.

Parmi eux, Jean-Luc Jolly, 70 ans, retraité lyonnais de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), « Il a parcouru les sentiers environnants et a découvert un sentier non répertorié, reliant le Haut-Vernet au lieu où le crâne a été découvert ». Pour lui, il n’en faut pas plus : Il est convaincu que « quelqu’un aurait pu déposer les os sans être vu ».

Cette théorie effrayante révélée par un enquêteur amateur

L’homme donne alors son hypothèse : « Les os ont dû être conservés dans un endroit abrité, sinon ils n’auraient pas été aussi blancs que le randonneur les a décrits, et les dents de lait seraient tombées. »

Mais pour les villageois, attendre des preuves tangibles est un enfer.
« Nous vivons dans une attente douloureuse »

confie François Balique, le maire du Vernet.

« Je suis maire depuis quarante-cinq ans. On ne reste pas si longtemps en poste sans se sentir responsable de tous les habitants de la ville. Je me soucie d’Émile presque comme s’il était de ma famille. Si nous n’avons jamais de réponses, nous devons nous préparer à vivre avec cela. »déplore le maire.

La psychose est toujours présente dans le village du Haut-Vernet

Les touristes sont de retour à l’honneur cet été. Mais la disparition puis la mort du petit Emile pèsent sur Haut-Vernet. «Je ne veux pas céder à la peur, mais je fais plus attention à mes enfants quand ils vont et viennent au village. »confie Thierry, venu de Lille (Nord) avec sa famille et qui loue ici un gîte depuis des années.

« Nous ne savons toujours pas à 100 %
si un meurtrier
est dans la région. Si vous y réfléchissez trop, c’est lourd »,
dit un autre touriste.

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