Décès de Michel Blanc : Lieu, public, musique… ce que l’on sait des obsèques de l’acteur qui ont lieu ce jeudi

Ce jeudi 10 octobre, Paris s’apprête à rendre un dernier hommage à Michel Blanc, acteur polyvalent dont la carrière a marqué plusieurs générations de spectateurs, décédé le 3 octobre à l’âge de 72 ans des suites d’un choc anaphylactique.

Le lieu choisi pour cet ultime au revoir n’est pas anodin. L’église Saint-Eustache, édifice chargé d’histoire au cœur de Paris, accueillera la cérémonie à 16 heures. Ce sanctuaire, que fréquentait l’acteur et membre de la troupe du Splendid, a été témoin de nombreux événements marquants de l’histoire culturelle française. C’est là qu’ont eu lieu le baptême et les funérailles de Molière, la mère de Mozart, de Marivaux et des compositeurs Jean-Philippe Rameau et Jean-Baptiste Lully.

Dans un geste d’ouverture, Ramatoulaye Diop, la compagne de l’acteur, a souhaité que cet hommage soit accessible au public, « dans la limite des places disponibles », révèle BFMTV. L’intimité de la cérémonie sera toutefois préservée, avec une retransmission uniquement audio en extérieur. De nombreux amis proches de l’acteur révélé au grand public à travers son rôle de Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés prendront la parole lors de la cérémonie. Des textes religieux seront également lus.

La musique, passion secrète de Michel Blanc qui rêvait d’être pianiste avant de se lancer dans la comédie, occupera une place centrale dans la cérémonie. Parmi les morceaux choisis, on retrouvera le « Concerto pour piano n°9 en mi bémol majeur », dit concerto « Jeunehomme » de Mozart, œuvre particulièrement appréciée du comédien.

« La brutalité de la disparition de l’acteur »

Le père Yves Trocheris, qui a déjà officié aux funérailles de Gaspard Ulliel et de Marie Laforêt, présidera la cérémonie. Le bureau devrait mettre en avant non seulement « la brutalité de la disparition de l’acteur » mais aussi « la sensibilité qui le caractérisait », assurent nos confrères.

L’hommage sera aussi l’occasion de rappeler la richesse de la carrière de Michel Blanc, qui ne s’est pas limitée aux comédies qui l’ont rendu célèbre. En effet, tout au long de sa carrière, il a alterné rôles dramatiques et comédies populaires, s’imposant comme un acteur complet.

Sans jamais s’éloigner des rôles comiques (Grosse fatigue en 1994, Les Bronzés 3 en 2006), sa carrière cinématographique est en effet rythmée par des rôles dramatiques salués par la critique (Monsieur Hire, Les témoins).

Même après son départ, Michel Blanc continuera de ravir le public. Deux films, « Le Routard » et « La Cache », sont attendus pour 2025, offrant aux spectateurs une dernière occasion d’apprécier le talent de l’acteur.