Les magasins de sport connaissent un véritable succès depuis le début des JO. Alors que les tenues des volontaires, notamment le bob, se vendent à prix d’or sur des sites comme Vinted, Virginie Sainte-Rose, directrice du partenariat Paris 2024 chez Decathlon, explique qu’il revient au comité d’organisation de prendre la responsabilité de « vendre ce bob, ou pas ».
Depuis le début des JO, les magasins de sport bénéficient d’un « effet JO », un coup de pouce d’autant plus bienvenu que le secteur était « à plat » depuis le début de l’année. Le magasin Decathlon de la place de la Madeleine à Paris a vu sa fréquentation augmenter de 28% pendant les JO par rapport à l’année précédente.
« Il y a un véritable effet olympique sur les magasins de sport. On le voit tous les jours, notamment dans les villes hôtes et notamment dans les magasins parisiens », a assuré la directrice du partenariat Paris 2024 chez Décathlon, Virginie Sainte-Rose, mardi 13 août, sur RMC.
« La collection pour les nouveaux sports fonctionne très bien, avec de bonnes ventes de chaussettes/t-shirts/tote bags souvenirs à bas prix avec le logo Paris 2024 », dit-elle.
Un « effet Léon Marchand » ?
Un engouement bienvenu pour le secteur, qui a démarré 2024 « à plat » avec un premier semestre « morose ». Decathlon a indiqué hier à l’AFP avoir vendu 40% de produits avec la licence olympique de plus que prévu.
Alors, effet Léon Marchand ? « Le chiffre d’affaires a augmenté en magasin et sur le digital, il y a effectivement eu une petite reprise dans la natation, avec les ventes de lunettes de natation et de maillots de bain. »
« La balle est dans le camp du Comité olympique »
Quant aux tenues des volontaires des JO 2024 qui se vendent comme des petits pains sur les sites de revente, une question se pose : quand pourrons-nous acheter les tenues des volontaires ? Les désormais incontournables tenues roses et vertes des JO de Paris, créées par le partenaire Decathlon, fleurissent dans les vitrines. Le bobsleigh, notamment, rencontre un véritable succès.
« C’était un choix audacieux, le bob est habituellement une casquette, mais nous souhaitions accompagner les bénévoles. Les meilleurs designers étaient sur ce projet avec l’objectif de créer quelque chose de beaucoup plus solide, plus joli et plus visible, un bob unique pour chaque bénévole », explique Virginie Sainte-Rose, directrice du partenariat Paris 2024 chez Décathlon.
Mais si ces pièces se vendent déjà pour des dizaines ou des centaines d’euros sur des sites d’occasion comme Vinted, elles ne sont pas officiellement à vendre. Ce chapeau de collection sera-t-il un jour disponible en magasin ? Virginie Sainte-Rose rassure :
« Nous en avons déjà un à vendre, il est noir et blanc, mais il n’a pas le même motif que celui des bénévoles. Mais le chapeau appartient au comité d’organisation, qui est bien au courant de l’engouement et qui réfléchit à le mettre en vente. »
Elle poursuit : « Cette tenue, et ce bob, c’est un cadeau que nous avons fait aux bénévoles, un vrai souvenir, un vrai hommage à eux. La balle est dans le camp du Comité, nous avons fait la conception, la distribution et nous sommes à la disposition du Comité ». Il faudra donc attendre la réponse du Comité d’organisation…