► Les missiles longue portée au cœur des discussions entre Londres et Washington
Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit discuter vendredi 13 septembre à Washington avec le président américain Joe Biden de la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée contre la Russie, avant une élection présidentielle américaine aux enjeux considérables pour l’Ukraine.
Kiev exige que ses alliés lèvent les restrictions qui lui permettent de frapper profondément sur le sol russe contre des cibles militaires jugées « légitime »comme des bases aériennes d’où décollent des avions pour bombarder l’Ukraine.
Mais Vladimir Poutine a déclaré jeudi que permettre à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée signifierait que « Les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie ».
Selon les médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, serait prêt à autoriser l’Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.
► Moscou accuse six diplomates britanniques d’espionnage
Le service de sécurité russe (FSB) a annoncé avoir retiré l’accréditation de six diplomates de l’ambassade britannique à Moscou, soupçonnés d’espionnage, dans un contexte de tensions sans précédent entre Moscou et l’Occident au sujet du conflit en Ukraine.
« En représailles aux nombreuses actions hostiles de Londres, le ministère russe des Affaires étrangères (…) a mis fin à l’accréditation de six employés du département politique de l’ambassade britannique à Moscou »a déclaré le FSB dans un communiqué, les accusant d’avoir mené « activités subversives et de renseignement ».
Le FSB affirme avoir reçu des preuves « documenté » attestant « La coordination par Londres d’une escalade de la situation politique et militaire internationale ».
► La Russie et la Corée du Nord affichent leur proximité
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, a été reçu en Corée du Nord par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un dans le cadre de la « poursuite d’un dialogue stratégique »Les autorités russes l’ont annoncé.
« Les rencontres à Pyongyang se sont déroulées dans une atmosphère exceptionnellement amicale et de confiance »a déclaré le Conseil de sécurité russe dans un communiqué.
Les deux pays sont engagés dans un rapprochement depuis que Moscou a lancé son assaut contre l’Ukraine, l’Occident accusant la Corée du Nord de fournir de l’artillerie et des missiles à la Russie.
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