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Débat Attal-Bompard-Bardella sur TF1, comparateur de programmes

Débat Attal-Bompard-Bardella sur TF1, comparateur de programmes

► Attal, Bardella et Bompard s’affrontent sur TF1

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard s’affronteront sur le plateau de TF1 mardi 25 juin au soir, alors que l’extrême droite est en tête des sondages à cinq jours du premier tour des législatives à suspense.

Le Premier ministre, le président du Rassemblement national et le coordinateur de La France insoumise se retrouveront à 21 heures pour cette première grande confrontation télévisée entre les trois blocs, dans la dernière ligne droite de cette campagne éclair.

C’est a priori Jordan Bardella qui a le plus à perdre lors de cette soirée en « aux heures de grande écoute ». Après son succès aux élections européennes, le RN domine les sondages du premier tour, avec 36% d’intentions de vote selon l’Ifop, et peut caresser l’ambition d’accession au pouvoir historique. Il devance la coalition de gauche Nouveau Front populaire (29,5%) et le camp présidentiel (20,5%).

► Bardella et Mélenchon dénoncent les propos de Macron

Dans le camp présidentiel, Emmanuel Macron multiplie les interventions dans la campagne, malgré les mises en garde de ses alliés et sa baisse de popularité après sa décision controversée de dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin.

Les programmes de « extrêmes » plomb « à la guerre civile », a lancé le chef de l’Etat dans un podcast diffusé lundi. L’extrême droite « renvoie les gens soit à une religion, soit à une origine »,  » diviser «  Et « pousse à la guerre civile » et la France insoumise propose « une forme de communautarisme », « c’est aussi la guerre civile derrière »» a-t-il déclaré, poursuivant une stratégie de dramatisation de l’élection.

« Un président de la République ne devrait pas dire ça »a répondu Jordan Bardella, tandis que Jean-Luc Mélenchon accusait Emmanuel Macron d’être « toujours là pour mettre le feu ».

► Délinquance juvénile : Attal veut que l’excuse minoritaire devienne « l’exception »

Gabriel Attal espère que l’excuse de minorité, principe juridique qui veut qu’un mineur soit puni moins sévèrement qu’un adulte, ne soit plus possible « en principe » et devenir « l’éxéption ».

Le Premier ministre, également chef de campagne du camp présidentiel aux législatives, avait débattu de l’idée d’atténuer l’excuse de la minorité, après des faits divers impliquant des mineurs qui avaient frappé l’opinion publique.

Après une série de consultations, il a admis qu’il n’y avait pas « pas de consensus » mais souhaité « avancer pour cela ».

Dans une interview avec Figaro mis en ligne lundi soir, il propose « revoir l’excuse minoritaire dans certains cas » : « Dans la réforme que je propose, il n’y aura plus d’excuse minoritaire en principe, mais le juge pourra l’appliquer en motivé »il explique.

Avec ce principe, la responsabilité pénale est réduite pour le mineur qui encourt des peines réduites de moitié par rapport à un adulte. Ce « excuse minoritaire » peut toutefois être dispensé pour les mineurs de plus de 16 ans dans certaines circonstances.

► Les responsables lancent un comparateur de programmes pour les services publics

Justice, école, santé… Le collectif de fonctionnaires Nos Services publics lance mardi un programme comparateur pour les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, afin de comparer les projets des principaux partis en matière de services publics.

Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, « le débat ne se pose pas du tout sur des questions de service public, et pas du tout sur des questions de fond »regrette Arnaud Bontemps, membre du collectif fondé en 2021 qui s’oppose clairement au Rassemblement national (RN) et à la politique du gouvernement sortant pour les 5,7 millions d’agents publics.

« On ne parle pas du tout de questions concrètes : est-ce que j’aurai un professeur pour mon enfant ? Pourrai-je choisir mes diplômes de licence et de master ? »se lamente-t-il.

Dans son comparateur de programmes, Nos Services publics recense une trentaine « des questions concrètes » liés aux grands services publics, par exemple « La police et la gendarmerie pourront-elles mieux me protéger ? », « L’hôpital public aura-t-il les moyens de fonctionner ? », « Vais-je obtenir une décision de justice plus rapidement ? »

Retrouvez, dès leur publication officielle, les résultats du 1er tour des élections législatives 2024, commune par commune.

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