En janvier 2021, feu Faustine Nogherotto est décédé. On connaît aujourd’hui la maladie dont elle souffrait.
« J’ai appris la disparition de la jeune Faustine qui avait participé à Star Ac en 2006. Faustine luttait contre la maladie depuis des années. Mes pensées vont vers elle et ses proches. #tristesse », » écrivait, bouleversé, Mathieu Johann en janvier 2021. L’ancien candidat à l’émission de talents musicaux l’annonçait dans ces mots douloureux la mort de sa camarade Faustine Nogherotto.
Interrogé par nos confrères de Télé-Loisirsil a révélé que la triste nouvelle avait fait l’effet d’un « coup de tête ». « Cette disparition porte un coup dur à l’enfance et à l’adolescence de nombreuses personnes », il ajouta.
La maladie incurable de Faustine Nogherotto
On sait désormais de quelle maladie souffrait Faustine Nogherotto. Le magazine Gala révèle que la jeune femme souffrait du syndrome de fatigue chronique (CFS), ou « encéphalomyélite myalgique ». Selon l’Inserm, cette maladie auto-immune « pourrait être déclenché par des infections, des stress psychologiques, des facteurs environnementaux et/ou certains antécédents génétiques. »
« C’est d’abord fatigue extreme, mon corps est tout le temps sans énergie. Je sais déjà que quand j’aurai fini de te parler, je serai à bout de souffle, a expliqué la candidate de télé-réalité dans une interview publiée par Le Parisien en 2005. Ce sont aussi douleur musculaire. Je ne peux pas descendre les escaliers sans trembler, parfois le simple fait de tenir un verre est insupportable« . Un combat « très difficile à réaliser » pour de nombreuses personnes souffrant du même syndrome.
Faustine Nogherotto : « Ce n’est pas vivable »
En 2015, Faustine Nogherotto détaillait Plus proche le long processus de diagnostic. Les médecins venaient d’identifier la cause de son épuisement il y a deux ans. « La maladie m’a volé mon corps et, pour le moment, ma carrière. Bien sûr, on n’en meurt pas, mais franchement ce n’est pas vivable. Je rêve de retravailler ou de fonder une famille, mais tout cela m’est interdit. » se lamenta la jeune femme.
Et d’ajouter : « Rien qu’en France, nous sommes 150 000 personnes souffrent du syndrome de fatigue chronique. Il y a urgence, la recherche doit avancer. Pour ma part, j’aimerais aider à récolter des fonds et fournir des informations. C’est une maladie bien réelle. ». Faustine Nogherotto a laissé derrière elle sa mère qui, disait-elle à l’époque, l’avait aidée « avoir un moral d’acier ».