TÉMOIGNAGES – Les anonymes qui ont contribué à la cagnotte lancée après la mort d’Éric Comyn, tué le 26 août lors d’un refus d’obtempérer, témoignent avoir donné à la fois par solidarité envers la famille et pour montrer leur soutien au discours de la veuve du gendarme, soulignant le laxisme de la justice française.
« J’ai été choqué par ce qui s’est passé, comme beaucoup de Français j’imagine. » Mickaël, 47 ans, ne participe pas souvent aux collectes de fonds en ligne. Mais après la mort de l’adjudant Éric Comyn, tué le 26 août lors d’un refus d’obtempérer à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, par un récidiviste, ce Breton a tenu à témoigner son soutien à la famille. En signe de solidarité, bien sûr, explique ce père de famille, ému par la pensée des deux enfants du gendarme restés orphelins. Mais surtout après le discours de sa veuve, prononcé jeudi lors d’une cérémonie d’hommage. Harmonie Comyn l’a martelé, « haut et fort »que « La France a tué (son) mari » par « son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ». Des mots qui sont devenus viraux sur les réseaux sociaux.
« Cela m’a fait pleurer. »confie ce cadre à la SNCF, qui s’affirme « tout à fait d’accord » avec le discours de la veuve. « Ce n’est peut-être pas la France qui a tué son mari », nuance Mickaël, « mais les institutions, la classe…