Avec l’essor des plateformes de meublés ou de gîtes, les vacanciers préfèrent choisir une location où ils se sentent chez eux pour dormir et manger, au détriment des professionnels.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Le phénomène continue de s’accentuer, notamment pour les périodes de vacances plus courtes, comme les vacances de mai.
La location meublée pose un double problème aux professionnels de la restauration et de l’hôtellerie car elle est en concurrence directe pour leurs clients et ils réduisent la part du logement pour leurs salariés.
«C’est même une concurrence déloyale» déplore le chef étoilé Thierry Marx. Ces meublés de tourisme sont une niche fiscale, ils impactent le monde de l’hôtellerie et ils déréglementent le marché de la location pour nos propres salariés. »
Si l’on entend les professionnels dans leur argumentation, ces locations de courte durée correspondent sans doute à une nouvelle attente des voyageurs. Ils recherchent un lieu plus personnalisé pour leurs vacances qu’une chambre d’hôtel le soir ou un restaurant le midi tous les midis. Sans compter que les prix sont plus élevés dans les établissements et qu’il est moins cher de manger en appartement.
« C’est vraiavoue Thierry Marx, mais regardez comment les professionnels sont imposés et doivent répondre à des normes de plus en plus drastiques. Cela dit, je ne crois pas que nos emplois soient perdus. Au contraire, tout cela ‘ubérisation’ de la société nous incitera à terme à revenir à une vraie sensibilité, au cœur, à l’émotion de nos lieux d’accueil et d’hébergement. »