De nouvelles obligations pour les fabricants
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Comme le prévoit un décret gouvernemental, les fabricants sont obligés d’équiper leurs appareils d’un dispositif de contrôle parental à partir du 13 juillet 2024.
Dans un monde où les enfants passent de plus en plus de temps sur leurs smartphonescontrôle parental est devenue une nécessité. Le gouvernement a également décidé de légiférer. En effet, un décret paru au Journal officiel le 13 juillet 2023 fixe les nouvelles obligations des fabricants d’objets connectés. Le texte entre en vigueur à compter du samedi 13 juillet 2024.
Contrôle parental : quelles sont les obligations des fabricants ?
Les fabricants doivent s’assurer que leur équipement dispose un dispositif de contrôle parental gratuit, facilement accessible et compréhensibleSon activation, son utilisation ou sa désinstallation doit être possible à tout moment.
Ce système devrait notamment permettre de :
- bloquer le téléchargement de contenus interdits aux mineursIl peut s’agir de contenus violents, de contenus pornographiques, de contenus portant gravement atteinte à la dignité humaine, d’applications de jeux d’argent ou proposant la vente d’alcool, etc.
- contenu du bloc présentant un danger en raison de leur caractère pornographique, de violence, de la place donnée à la détention ou au trafic de stupéfiants, de la haine envers une personne ou de l’incitation à la consommation excessive d’alcool…
Attention : les obligations s’appliquent uniquement aux contenus installés ou téléchargeables via les magasins d’applications (Amazon Appstore, App Store, Galaxy Store, Google Play, Windows Store, etc.). Les sites Web ne sont pas affectés.
Quels équipements sont concernés ?
Conformément à l’article L34-9-3 du Code des postes et des communications électroniques, les équipements concernés par cette obligation sont les « terminaux destinés à l’utilisation de services de communication au public en ligne donnant accès à des services et contenus susceptible de nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs « .
Selon un rapport de l’Agence nationale des fréquences (ANTS), il s’agit donc de :
- téléphones intelligents;
- Ordinateur personnel;
- montres intelligentes;
- consoles de jeux;
- liseuses;
- comprimés;
- téléviseurs intelligents;
- systèmes de navigation embarqués.
Sont exclus les équipements ne permettant pas la navigation sur internet et ne disposant pas de boutique d’applications.
Bon à savoir : Les équipements usagés qui seront mis sur le marché à partir du 13 juillet 2024 sont également concernés par ces obligations.
Qui est aux commandes ?
L’Agence nationale des fréquences veillera au respect des obligations des constructeurs. En effet, les agents agréés de l’ANFR devront s’assurer que les fabricants de terminaux ont mis à disposition des consommateurs les informations relatives au bon fonctionnement de ce dispositif de contrôle parental.
De plus, les agents assermentés devront vérifier que le dispositif de contrôle parental permet de bloquer l’accès aux contenus interdits aux mineurs. Enfin, ils devront également vérifier si les fabricants ont mis à disposition des clients une documentation avec des contenus de prévention. en matière de harcèlement en ligne, d’exposition des mineurs à des contenus inappropriés, de surexposition aux écrans et de pratiques addictives en ligne.
Quelles sont les sanctions ?
Si le fabricant ne respecte pas ses obligations, L’Agence nationale des fréquences lui adressera une mise en demeure. L’ANFR lui donnera un délai pour retirer ses appareils du marché ou les mettre en conformité.
Si à l’issue de ce délai, les appareils n’ont pas été mis en conformité, l’Agence nationale des fréquences peut ordonner leur retrait temporaire du marché ou les rappeler. En outre, l’organisme peut également prononcer une amende administrative pouvant aller jusqu’à 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.
Olivier
Curieuse de nature, aimant écrire et férue d’actualité, je me suis rapidement orientée vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voilà désormais sur les démarches administratives, avec toujours la même envie : vous informer au mieux.