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Xavier Dupont-de-Ligonnès est toujours recherché après le décès de sa femme et de ses quatre enfants en 2011 à Nantes.
FAITS DIVERS – Nouveau rebondissement ou autre mauvaise piste ? Le procureur de la République de Besançon a annoncé ce jeudi 4 avril qu’une série de contrôles était en cours après un signalement concernant Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect du quintuple meurtre de ses enfants et de son épouse en 2011.
« Une femme croit avoir vu Xavier Dupont de Ligonnès à Montferrand-le-Château (dans le Doubs, NDLR), au sein de la communauté des sœurs de Béthanie. Elle n’est pas formelle mais pense l’avoir reconnu. a expliqué le procureur Étienne Manteaux, rapporte le quotidien local L’Est républicain.
« Les enquêteurs ont retrouvé des personnes présentes ce jour-là et ont procédé à de nombreux entretiens », cependant « aucune autre personne n’est venue corroborer ce témoignage », a-t-il précisé.
Analyses ADN en cours
Sur place, des objets ont été retrouvés et analysés dans l’espoir d’identifier l’ADN de Xavier Dupont de Ligonnès, introuvable depuis plus de dix ans. » Les gendarmes ont contacté le juge d’instruction de Nantes, en charge du dossier, qui validera ou non les comparaisons ADN. A ce stade, on ne peut formellement exclure qu’il ne s’agisse pas de Dupont de Ligonnès. continua Étienne Manteaux.
Mais il ne cache pas son scepticisme : « Rien d’autre ne soutient cette piste. Et ces déclarations interviennent quelques jours seulement après le témoignage médiatique de la sœur du fugitif… » En effet, Christine Dupont de Ligonnès a fait le tour des médias en mars pour partager sa conviction : son frère est vivant et innocent.
Comme détaillé L’Est républicain, L’ordre des Sœurs de Béthanie a été fondé au XIXème siècle et permet aux femmes sorties de prison de s’intégrer dans leur communauté religieuse. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’aspect religieux est évoqué dans l’affaire XDDL. En 2018, un monastère du Var où l’homme – très religieux – aurait été aperçu à la messe était au centre de toutes les attentions. Rebelote trois ans plus tard en 2021, à l’abbaye de Saint-Michel-en-Brenne. Les investigations n’ont rien donné.
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