De nouvelles frappes américaines et britanniques ciblent des sites houthis au Yémen
Des frappes aériennes américaines et britanniques ont frappé différentes zones du Yémen, dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mai, afin de « le mien » les capacités militaires des rebelles Houthis. Ils sont impliqués depuis novembre 2023 dans des attaques contre le trafic maritime en mer Rouge en soutien au Hamas à Gaza. Ces frappes conjointes ont été menées contre treize sites pour prévenir de futures attaques des rebelles yéménites, a indiqué le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom). La capitale Sanaa et la ville portuaire de Hodeida ont été touchées, ont rapporté des témoins et des médias locaux. Les journalistes de l’Agence France-Presse ont entendu de fortes explosions dans ces deux villes.
Selon la chaîne al-Masira, contrôlée par les rebelles Houthis, les frappes ont également visé les infrastructures de télécommunications de la ville de Taiz. Al-Masira a rapporté » plusieurs « morts et blessés dans ces frappes, informations qu’il n’a pas été possible de vérifier de manière indépendante à ce stade. La chaîne Houthi a rapidement attribué l’ensemble de ces frappes aériennes aux forces américaines et britanniques déployées dans la région.
« Les forces britanniques ont participé à une opération conjointe avec les forces américaines visant à saper les capacités militaires des Houthis, qui continuent de mener des attaques contre la navigation internationale dans la mer Rouge et le golfe d’Aden. »» a immédiatement confirmé le ministère britannique de la Défense dans un bref communiqué.
Selon Londres, les informations ont « confirmé » que deux sites du secteur d’Hodeida étaient impliqués dans des attaques contre le trafic maritime, avec des maisons servant de cockpits de drones et de lieux de stockage d’engins volants à longue portée. Selon le communiqué de la défense, un autre site situé au sud de Hodeida a également été utilisé pour mener des attaques de drones contre le trafic maritime international.
Nouvelles attaques récentes des Houthis contre des navires
Les Houthis ont revendiqué mercredi la responsabilité de l’attaque contre un vraquier et plusieurs autres navires au large du Yémen, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux frappes israéliennes sur Rafah, une ville palestinienne devenue l’épicentre de la guerre dans la bande de Gaza.
Un navire grec a notamment été endommagé cette semaine par des tirs de missiles Houthis au large des côtes du Yémen où les forces américaines ont également intercepté cinq drones, a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom). Un pétrolier a également été touché mi-novembre par un missile au large des côtes du Yémen, selon une société de sécurité maritime, parmi des dizaines d’autres attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.
Les États-Unis, proche allié d’Israël, ont mis en place en décembre une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique et ont lancé des frappes au Yémen contre des miliciens en janvier, avec l’aide du Royaume-Uni. Houthis. Mais ces frappes ne les ont pas dissuadés, qui contrôlent de larges pans du Yémen et qui affirment désormais cibler également les navires américains et britanniques, en plus de ceux liés à Israël. Avec le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, ces rebelles yéménites font partie du « l’axe de la résistance »un regroupement de mouvements armés hostiles à Israël et aux États-Unis, soutenus par l’Iran.