Nouvelles locales

De nombreuses sociétés de journalistes réclament une nouvelle fois l’accès à Gaza, où ils doivent être protégés

Le gilet pare-balles d'un journaliste palestinien, placé sur sa dépouille, lors de son enterrement, à Rafah, le 7 janvier 2024.

DDepuis un an, la bande de Gaza est soumise à d’intenses combats et aux bombardements israéliens, en représailles aux massacres et à l’enlèvement de nombreux otages par les milices terroristes du Hamas le 7 octobre 2023.

Mais la presse ne peut toujours pas pénétrer dans cette enclave. L’accès est interdit par Israël. Il est donc impossible de voir directement ce qui s’y passe. Il nous est impossible de rendre compte des destructions massives, des dizaines de milliers de morts et de blessés palestiniens, sans dépendre de la communication de chaque camp.

Les journalistes palestiniens bloqués à Gaza ne bénéficient d’aucune protection. Plus d’une centaine d’entre eux ont été tués, et il a été démontré que plusieurs dizaines d’entre eux ont été tués au cours de leur travail. Les correspondants des agences de presse, des chaînes de télévision et de radio, les interlocuteurs médiatiques que nous représentons sont, comme la grande majorité des Gazaouis et leurs familles, déplacés, leur vie mise en danger. Ils sont régulièrement soumis à de nombreuses coupures d’électricité et de moyens de communication, les empêchant de transmettre à l’extérieur ce qu’ils voient et entendent.

Cette situation, que nous dénoncions déjà il y a un an, est sans précédent. Il appartient aux rédactions, comme dans tout conflit armé, de mesurer les risques d’envoyer ou non leurs journalistes dans une zone de guerre, comme elles le font partout dans le monde.

Nous le répétons, la désinformation et les mensonges sont aussi des armes de guerre des différentes parties impliquées dans le conflit. Empêcher les journalistes d’exercer librement leur métier ne peut que leur servir. Ce droit d’informer et d’être informé est le pilier de nos démocraties. Il s’agit d’une liberté fondamentale, consacrée à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Nous demandons donc aux autorités israéliennes de préserver la sécurité des journalistes qui tentent actuellement de travailler à Gaza et d’ouvrir ce territoire à la presse internationale pour qu’elle puisse faire son travail : informer sans entrave et témoigner du déroulement de cette guerre, l’un des plus meurtriers et violents du début du 21e sièclee siècle.

ארגוני עיתונאים שוב דורשים לאפשר גישה לרצועת עזה תוך שמירה על בטחו ן העיתונאים

La date est la suivante : est le 7, 2023. Il s’agit d’une question de temps. ישראל המונעת באופן ישיר את המתרחש. בעצמנו את הרס המסיבי, את עשרות אלפי המתים והפצו עים הפלסטינאים, מבל Vous êtes en train de le faire.

העיתונאים הפלסטינאים אשר נצורים בעזה אינם זוכים לשום הגנה. C’est vrai. כמו רובם המכריע של תושבי עזה ובני משפחתם, כתבי סוכנויות הידיעות, ער ורשתות הרדיו, מפונים וחייהם נתונים בסכנה, הם סובלים מהפסקות חשמל ונפ N’hésitez pas à nous contacter.

Il s’agit d’une question de savoir si vous êtes en train de faire quelque chose. כמו קונפליקט חמוש, מערכות העיתונא הן אלו אמ אמונות על הערכת הסיכון הכרוך בשליחת ע jamais

בידי אנו אומרים שנית אפשרות ם את הפצתם. Il s’agit d’un travail de travail et d’un elfe. 19 של הכרזה לכל באי עולם בדבר זכוי ות האדם.

אנו דורשים, אם כן, מהרשויות הישראליות לשמור על בטחונם של העיתoiseםיםים אשר מית בכדי שתבצע תפקידה: ת מהרצחניותיתיםoise.

תורגם על ידי איתי בלומנצוויג.

العديد من جمعيات الصحفيين تطالب مجدداً بفتح الوصول والدخول إلى ع غزة، حيث يجب توفير الحماية لهم

منذ عام، يتعرض قطاع غزة لمعارك شديدة وقصف إسرائيلي كثيف، كرد على مجازر واختطاف العديد من هائن من قبل ميليشيات إرهابية لحماس في 7 août 2023

مع ذلك لا تزال الصحافة غير قادرة على ( ناك بشكل مباشر. من المستحيل نقل صورة عن الدمار الهائل، وعن عشرا ت الآلاف من القتلى الجرحى الفلسطينيين دون الاعتماد على المعلومات التي تصدرها كل جهة

الصحفيون سطينيون، المحتجزون، العالقون داخل قطاع غزة لا على أي حماية. لقد قُتل أكثر من مائة منهم، وتبين أن العشرات منهم قُتلوا أثناء أداء عملهم. مراسلو وكالات الأنباء والقنوات الإعلام الذين نمثلهم، مثلهم بية سكان غزة وأسرهم، تهجيرهم وتعرضت حياتهم للخطر، ويتعرضون بانتظام لانقطاع التيار الكهر بائي ووسا ئل الاتصال، مما يمنعهم من نقل ما يرونه ويسمعونه إلى

لقد سبق لنا أن نددنا بهذا الوضع قبل عام، وهو وضع غير مسبوق. ويعود إلى هيئات التحرير, كما هو الحال في كل صراع مسلح, تن تقيم المخاطر المتعلقة بإرسال ص في جمي ع أنحاء العالم

.نكرر آن التضليل والكذب هما أيضاً أدوات حرب تستخدمها الأطراف المخت لفة في هذا الصراع. منع الصحفيين من ممارسة مهنتهم بحرية لا يمكن إلا أن يغذي ذلك

Il s’agit d’une question de confiance et de confiance en soi. إنه حرية أساسية منصوص عليها في المادة 19 من الإعلان العالمي لحقوق إنسان

لذلك، نطلب من السلطات الإسرائيلية حماية أمن الصحفيين يحاولو ن حالياً العمل في غزة، هذا الإق ليم أمام الصحافة الدولية من أداء مهامها: الإعلام دون قيود وان تكون شاهد على مسيرة ومجريات هذه الحرب، التي عد واحدة من أكثر الحروب دموية وعنفاً في بداية القرن الحادي والعشرين

Entreprises de journalistes et rédacteurs : Arrêt sur Image, Arte, BFM Business, BFM-TV, explosion, DéfisFrance 24, rédaction nationale de France Télévisions, rédaction nationale de France 3, Franceinfo TV, Franceinfo.fr, KonbiniLCI, L’Express, Humanité, Le Figaro, Le monde, le point, les informés, La Tribune, La vie, Le télégramme, Libérer, M6, Médiapart, Le Nouvel Obs, Premières Lignes TV, Radio France, RFI, RMC, RTL, « Sept à huit », TéléramaTV5 Monde, La nouvelle usineainsi que Reporters sans frontières.

Réutiliser ce contenu

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page