de Miami à Saint-Tropez, quand tout Hollywood se pressait aux soirées de P. Diddy

Il était autrefois celui dont il ne fallait pas manquer les soirées. Dans les Hamptons, à Miami, à Los Angeles ou encore à Saint-Tropez, P. Diddy était connu pour organiser les soirées les plus spectaculaires. Être invité était un honneur, selon la presse people de l’époque. L’alcool coulait à flots, les célébrités les plus en vue s’y pavanaient… Jay Z et Beyoncé, Leonardo DiCaprio, Naomi Campbell, Paris Hilton, les sœurs Kardashian… Ils ont tous croisé au moins une fois le chemin du rappeur. Des soirées officielles, données sous les yeux du public et des médias, parfois en collaboration avec des marques.

Bien loin donc de ce sur quoi le FBI semble enquêter aujourd’hui, ces sombres rencontres sexuelles qui se déroulaient à l’abri des regards, derrière les murs protégés de ses villas. Pourtant, les folles soirées – publiques – de Sean Diddy Combs et de ses amis représentaient aussi parfois des lieux de débauche. Sur les images d’une de ses célèbres soirées blanches, organisée en 1998 à À East Hampton, où le rappeur s’est posé pour la première fois, des femmes nues sont photographiées dans une piscine, dans ce qui ressemble à un acte sexuel.

Mais si les autorités ont révélé l’existence de ce qui a été qualifié de « freak shows » au cours desquels des femmes et des hommes, parfois mineurs, auraient été abusés sexuellement et drogués pendant des jours, difficile de savoir si ces événements étaient directement liés aux fêtes. donné par Diddy. Alors que les internautes sur les réseaux sociaux tentent à tout prix de coincer les personnalités qui auraient été complices du rappeur, de nombreuses photos des soirées organisées par ce dernier refont surface.

En 2016, le chanteur Usher rappelait à l’animateur Howard Stern avoir « vu des choses curieuses » à l’époque où il séjournait chez son mentor au « Puffy Flavor Camp », du nom de sa villa à New York. Dans les années 1990, Usher n’a que 13 ans lorsqu’il est invité à « découvrir cette industrie ». Dans une interview accordée à « Rolling Stone » en 2004, il avait déjà déclaré : « Il y avait des filles partout. Vous avez ouvert une porte et il y avait quelqu’un en train de faire l’amour ou des gens en train de faire une orgie. Vous ne saviez jamais ce qui allait se passer. »

Mais pas de quoi, pour l’instant, incriminer les invités de Puff Daddy, même si la rumeur court qu’il possède de nombreuses vidéos montrant certains de ses invités. Selon le « Hollywood Reporter » qui cite Banfield de NewsNation, certaines images ont même fuité dans le passé. Ariel Mitchell KiddL’avocat de l’un des plaignants qui accuse Diddy d’agression sexuelle a déclaré : « Il Il y a déjà eu des fuites à Hollywood, des cassettes vidéo ont circulé à travers le pays, … mais une personne en particulier m’a contacté pour me vendre une vidéo particulière qu’elle possédait et contacter la personne qui apparaissait dans la vidéo pour voir si elle était intéressé à acheter la vidéo avant qu’elle ne soit rendue publique. Je peux dire que la vidéo était de nature pornographique. … C’était chez lui à Atlanta, et il semble que la personne ne regarde pas la caméra. Pour moi, il ne semble pas que cette personne sache qu’elle est filmée. »

Arrêté mi-septembre

Selon les accusateurs du rappeur, ce dernier aurait filmé en secret ses invités dans le but de les faire chanter si ceux-ci décidaient un jour de le dénoncer. Deux descentes de police ont eu lieu à son domicile en mars dernier, à Miami et Los Angeles. C’est finalement le 16 septembre que Diddy est arrêté par des agents fédéraux à New York. Les autorités ont déclaré avoir trouvé des preuves de trafic sexuel à son domicile, notamment la découverte de 1 000 bouteilles d’huile pour bébé et de lubrifiant, de drogues, ainsi que des salles de sexe reconverties.

En réponse, son avocat, qui assure que son client est innocent et prêt à se battre pour faire éclater la vérité, a déclaré dans une étonnante défense que les bouteilles avaient simplement été achetées par lots au supermarché du coin. « Ce sont des adultes consentants qui font ce que font les adultes consentants, vous savez, nous ne pouvons pas être si puritains dans ce pays que nous pensons que le sexe est une mauvaise chose parce que si c’était le cas, il ne resterait plus personne ». , 10 personnes ont porté plainte contre lui, 9 femmes et 1 homme.