de manière provocante, le hacker met en ligne gratuitement 100 000 IBAN appartenant soi-disant aux abonnés de l’opérateur
Le hacker à l’origine du vol des données personnelles des abonnés Free persiste et se dément. Il détiendrait en effet les IBAN de 5,11 millions de clients. Face au manque de communication de l’opérateur à ce sujet, le cybercriminel distribue gratuitement un échantillon. Reste à savoir si ces données sont authentiques ou non.
La fuite des données personnelles des abonnés Free prend une nouvelle tournure. Si l’opérateur a confirmé ce vendredi 25 octobre avoir été victime d’une cyberattaque ayant entraîné le vol de certaines données de ses abonnés, il n’a toutefois pas révélé l’ampleur de cette fuite, tout en gardant le silence sur les millions de personnes. IBAN que le pirate prétend détenir.
Tôt ce matin, à 4h30, le cybercriminel a distribué un échantillon gratuit de 100 000 IBAN sur un site de vente sur le dark web, surnommé « l’Amazon de la cybercriminalité ». Ce ne serait donc qu’un avant-goût des 5,11 millions qui seraient en sa possession, ce qui constituerait l’une des cyberattaques les plus importantes jamais enregistrées contre un opérateur téléphonique français.
Selon le hacker éthique SaAX, ce nouveau coup de force du hacker fait suite à une communication de Free qu’il juge insuffisante et peu transparente. En effet, Free a déclaré qu’aucun mot de passe ni carte bancaire n’avaient été volés mais sans évoquer la compromission des IBAN, un oubli que le hacker semble avoir perçu comme une opportunité de réagir. Le cybercriminel a même accompagné cet échantillon d’IBAN partagé d’une image symbolique basée sur la couverture du livre de Xavier Niel, « Une sacrée envie de foutre en l’air », suggérant que son intention est de semer le trouble chez l’opérateur.
Données sensibles mises en vente pour 70 000 $
Après avoir initialement mis la base de données aux enchères avec un prix de départ de 10 000 €, le hacker la met désormais en vente au prix fixe de 70 000 $. Le risque pour les clients Free semble désormais tangible, et cet échantillon de 100 000 IBAN n’augure rien de bon. Ces informations sensibles ouvrent la porte à des risques de fraude importants. Plusieurs questions essentielles restent sans réponse, notamment sur l’ampleur réelle de la fuite, Free devra confirmer que ces millions d’IBAN revendiqués sont bien authentiques, ou le nier. Dans les deux cas, les abonnés attendent des éclaircissements.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox