Analyse
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Depuis le 7 octobre, les mandataires de l’Iran qui entourent l’Etat hébreu mènent un travail de sape qui maintient le Moyen-Orient dans un état de tension permanente. Et ils exigent aujourd’hui une réponse ferme aux frappes ciblées d’Israël.
Déterminé à utiliser son « droit de punir Israël », Selon les déclarations de ses dirigeants après l’assassinat sur son sol du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, l’Iran prend le temps de calibrer sa riposte deux semaines plus tard. Passer du rôle d’animateur en chef de « l’Axe de la Résistance » contre Israël à celui de belligérant direct est un pas que la République islamique n’a pas encore choisi de franchir. Elle se trouve obligée de le faire notamment pour maintenir son rang auprès de ses alliés et supplétifs dans la région qui, depuis le 7 octobre, ont chacun joué un rôle dans la bataille, et sans doute dans la prochaine attaque attendue, ainsi que dans ses suites.
La galaxie de l’Axe de la Résistance, qui s’étend géographiquement de Téhéran à Beyrouth, en passant