Alors que le diffuseur de la Ligue 1 continue les promotions afin d’attirer encore plus d’abonnés, DAZN s’est aliéné une clientèle qui pèse pourtant lourd.
Avec seulement 500 000 abonnés, alors que la chaîne espère en avoir un million de plus dans un an, DAZN est contrainte de continuer à organiser des promotions, la dernière en date permettant à un abonné de partager son abonnement avec une autre personne pour 30 euros par mois, soit 15 euros par téléspectateur. . Mais c’est du côté des bars que la révolte gronde puisque pour ces établissements publics, où le sport et surtout le football sont largement suivis, il faut débourser 200 euros par mois pour suivre le championnat de Ligue 1 avec un abonnement spécifique.
Alors, plutôt que de prendre le risque de souscrire un abonnement illégal, qui pourrait coûter encore plus cher si les autorités s’en rendaient compte, les propriétaires de ces établissements ont refusé l’offre de DAZN et ont préféré diffuser autre chose que la Ligue 1. La Montagneplusieurs barreaux acceptent pleinement cette décision.
DAZN dépasse les limites, écran noir en barres
» C’est fini, nous refusons d’ajouter un abonnement. Ils font ce qu’ils veulent et nous faisons ce que nous voulons. Il faut arrêter, il y a trop de chaînes, si les gens veulent voir la L1, ils regardent chez eux, tant pis. On ne peut plus payer, payer, payer », s’énerve le propriétaire du Kerry’s Pub, situé dans le centre de Clermont. Et ce dernier n’est pas le seul à préférer mettre un écran noir ou diffuser autre chose que DAZN et la Ligue 1. » J’ai arrêté la diffusion du championnat de France, je n’ai pas pris DAZN. On le paie de tous côtés, j’ai déjà plus de 100 euros par mois, donc ça suffit. Chaque saison, il faut rajouter quelque chose, donc franchement, la Ligue 1, c’est fini », indique cet autre patron d’un établissement de la capitale auvergnate. Nos confrères ont encore trouvé un bar qui a osé diffuser la version pirate de la chaîne qui achetait la Ligue 1 pour 400 millions d’euros par an, tandis que quelques rares établissements ont fini par s’abonner, estimant avoir la clientèle nécessaire pour rentabiliser la chose.