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« David Copperfield a repris un tour de magie de mon père » -Alain Choquette


Magicien et illusionniste de renom, Alain Choquette a passé sa jeunesse à Sainte-Adèle. Son meilleur tour de magie dans sa jeunesse s’est produit au lycée alors qu’il écrivait son examen du ministère.

Lui et ses quatre amis ne se souciaient pas d’étudier, car ils étaient impliqués dans des activités sportives. Pour réussir l’examen, chacun avait un sujet à étudier. Le tour de magie commençait lorsque les aiguilles de l’horloge touchaient précisément 10h30. Dès lors, à chaque minute, le responsable de l’examen touchait une partie de son corps pour indiquer le bon chiffre pour répondre à la question.

Le rôle de vos parents.

Jacques et Claire ont été de merveilleux parents pour mes frères Daniel, Marc et moi. Mon père était le chef de famille tandis que ma mère était notre confidente.

Ton père t’a appris ton premier tour de magie.

A huit ans, mon père m’a appris le seul tour de magie qu’il connaissait, ce qui m’a donné envie de découvrir le monde de la magie. J’irais à la bibliothèque pour des livres sur ce domaine.

Vous décrivez votre premier emploi comme un emploi de rêve.

À 14 ans, j’étais emballeur à l’épicerie Dominion, ce qui me permettait de toucher des pourboires en plus de mon salaire, sans compter que j’étais syndiqué.

Vous avez aussi fait des tours de magie au mystique Cinéma Pine de Sainte-Adèle.

Le propriétaire du cinéma, M. Fermanian, m’avait engagé comme agent de billetterie. Pourtant, entre deux films, je faisais des tours de magie sur la scène du cinéma.

Le tennis t’a trouvé un job d’été.

Juste en face de notre maison se trouvaient les premiers courts en terre battue des Laurentides que la ville avait construits. Mon frère a enseigné le tennis et j’ai travaillé dans l’entretien des terrains.

Vous avez gagné une médaille aux Jeux du Québec-Joliette.

Afin d’améliorer mon jeu, j’ai répété les exercices que M. Roland Godin donnait aux joueurs de l’équipe du Québec ce qui m’a permis de me classer dans divers tournois au Québec. J’ai même gagné une médaille de bronze aux Jeux du Québec-Joliette.

Vous pensiez avoir influencé les joueurs des Pirates de Pittsburgh.

Vers l’âge de 12 ans, je jouais au baseball pour les Dodgers de Sainte-Adèle et un de mes coéquipiers était Stephen Bronfman – qui était bon soit dit en passant – le fils du propriétaire des Expos Charles Bronfman.

Continuez votre histoire.

M. Bronfman a invité l’équipe à un match des Expos au parc Jarry. Chaque fois qu’un batteur des Pirates se présentait au bâton, nous commencions à crier « swing batter » et nous pensions que nous faisions chier le frappeur. Je suis reparti avec un ballon des Expos dédicacé que j’ai toujours en ma possession.

Vous avez subi une grave blessure au baseball.

J’étais un bon lanceur au niveau bantam quand on m’a demandé de passer au niveau midget. La différence de distance entre le monticule et le marbre m’a obligé à beaucoup forcer, ce faisant je me suis cassé le bras.

Tu commençais l’école après une semaine de vacances.

Nous n’avons pas eu beaucoup de chance. Il était moins cher de se rendre à Wildwood et à Atlantic City mardi après la fête du Travail.

La musique française et les orchestres américains étaient les choix musicaux à la maison.

Mon père, un ancien militaire, nous a emmenés au Collège militaire royal de Saint-Jean pour assister à des spectacles de Big Band.

Vous avez pratiqué de nombreux sports.

À la Polyvalente Augustin-Norbert-Morin, à Mont-Roland, notre équipe de volleyball a remporté le championnat des Laurentides. De plus, M. Morin est le fondateur de la ville de Sainte-Adèle qui porte le nom de son épouse.

Levez-vous pour voir un match canadien au Forum.

J’avais 13 ans et dès 10 heures du matin j’étais devant la barrière avec mon billet qui m’avait coûté cinq dollars. Lorsque les préposés ont ouvert la porte à 19h00, c’était une course pour la meilleure place derrière les sièges rouges.

Quelle est votre première voiture ?

La Ford Escort de mon père. Cependant, mon père ne m’a pas donné de manuel d’instructions sur comment et quand vérifier l’huile. La conséquence est que le moteur a sauté.

Vous avez participé au camp d’entraînement des Draveurs de Trois-Rivières de la LHJMQ.

L’année précédente, mon équipe midget de Sainte-Agathe s’est rendue en finale d’un tournoi à Trois-Rivières. Michel Bergeron m’a invité au camp d’entraînement, mais mon physique n’était pas assez grand.

Comment décririez-vous votre talent d’athlète ?

J’étais bon dans tous les sports, mais élite dans rien.

Vous donniez un spectacle dans la vitrine de Gagnon Sports.

J’ai amassé de l’argent en donnant des spectacles dans la vitrine de Gagnon Sports. Cependant, j’ai réalisé qu’il était plus payant de faire des spectacles que d’aller à l’université.

L’annonce que votre père avait un cancer vous a fait plus de mal que sa mort.

Ce fut un choc que malheureusement beaucoup de familles ont dû traverser. Sa disparition l’a soulagé. Pendant toute ma jeunesse, sa présence m’a manqué.

Qui vous a aidé à lancer votre carrière de magicien ?

L’ancien lobbyiste Gary Ouellette m’a ouvert des portes pour travailler avec David Copperfield.

David Copperfield a appris un tour de magie de votre père.

Il a repris le tour de magie en tournée et aussi lors de son émission de télévision. La même musique et la même histoire qui entouraient le tour de magie. Quand j’ai vu mon nom apparaître au générique de l’émission, c’était comme si j’avais écrit une chanson pour Céline Dion.

Vous avez travaillé avec Jean-Pierre Coallier à Ad Lib.

Jean-Pierre était le bonheur. Un homme généreux qui m’a beaucoup aidé dans ma carrière.

Vous avez vécu une jeune vie de liberté.

C’est-à-dire que mes parents m’ont donné la liberté de faire du sport à tout moment de la journée. Je suis choyé d’avoir pu compter sur d’aussi bons parents.



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