D’autres compagnies aériennes annulent des vols ; Israël se prépare à une éventuelle attaque

La compagnie aérienne grecque Aegean, la compagnie aérienne polonaise LOT, la compagnie aérienne italienne ITA, la compagnie aérienne néerlandaise KLM et la compagnie aérienne hongroise Wizz Air ont été les dernières compagnies aériennes à suspendre leurs vols vers Israël vendredi, en prévision d’attaques potentielles de l’Iran et de ses mandataires régionaux.

Ces compagnies aériennes rejoignent les principaux transporteurs tels que United, Delta et Lufthansa qui ont annulé des vols à destination et en provenance d’Israël au cours des deux derniers jours.

Wizz a annulé tous les vols jusqu’au 4 août, KLM et Aegean jusqu’au 6 août, LOT jusqu’au 9 août et ITA jusqu’au 26 octobre.

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Les tensions régionales ont conduit au moins 15 compagnies aériennes à suspendre leurs vols vers Israël, laissant quelque 20 000 Israéliens sans moyen de rentrer chez eux.

Les passagers de Prague devaient rentrer chez eux mercredi avec la compagnie aérienne israélienne Arkia. Mais l’avion et l’équipage étaient étrangers et ont refusé de venir en Israël par crainte pour leur sécurité.

« Arkia fait tout ce qui est en son pouvoir pour trouver des remplaçants pour les vols sur des avions étrangers », a indiqué la compagnie aérienne.

« Les passagers de Prague partiront aujourd’hui sur deux vols, l’un dans l’après-midi, à bord d’un avion spécialement envoyé depuis la Pologne, et l’autre dans la nuit. »

Plusieurs passagers respectueux du Chabbat n’étaient pas contents.

« Malheureusement, on nous a mis sur le deuxième vol, qui est censé partir après minuit, ce qui n’est absolument pas pratique pour nous, puisque nous sommes orthodoxes et que le Shabbat commence plus tôt », a déclaré au site d’information Ynet une jeune femme qui visitait Prague avec trois autres amis.

La chaîne publique Kann a recommandé aux Israéliens bloqués de se rendre en Grèce ou à Chypre et de prendre un vol de retour assuré par des compagnies aériennes israéliennes.

Cette vague d’annulations a été déclenchée par les craintes d’une escalade du conflit régional après l’assassinat du chef du bureau politique du groupe terroriste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran tôt mercredi, quelques heures après qu’une frappe aérienne israélienne a tué le chef de la branche armée du groupe terroriste chiite libanais Hezbollah, Fuad Shukr, à Beyrouth. L’Iran, le Hezbollah et le Hamas ont tous juré de se venger d’Israël.

Malgré les menaces, le chef de l’Autorité de l’aviation civile (CAA), Shmuel Zakai, a déclaré jeudi que l’espace aérien israélien était « absolument sûr », ajoutant que l’Administration fédérale de l’aviation américaine (FAA) et son homologue européenne étaient du même avis.

De nombreuses compagnies aériennes non israéliennes ont suspendu leurs vols à destination et en provenance d’Israël après le déclenchement de la guerre contre le Hamas à Gaza le 7 octobre, lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevant 251 otages de tous âges et commettant de nombreuses atrocités et utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

La plupart des vols ont repris après plusieurs mois, même si l’espace aérien israélien a été brièvement fermé en avril lorsque l’Iran a lancé une attaque directe sans précédent contre Israël.