Dassault ne réduit pas ses réserves d’essence. Le constructeur du Rafale et du Falcon est toujours assis sur « un carnet de commandes rempli », a souligné Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, lors de la conférence de presse sur les résultats semestriels du groupe.
A l’instar d’Airbus et de Boeing, le groupe aéronautique français continue de rencontrer des difficultés pour augmenter la cadence dans ses ateliers. En réponse à l’appel à une « économie de guerre » lancé par Emmanuel Macron pour soutenir l’Ukraine, Dassault a décidé de donner la priorité industrielle aux livraisons d’avions de combat – « pour la France ou pour l’export » – plutôt qu’à celles de ses jets privés.