Vendredi matin, un homme de 24 ans a incendié la synagogue de Rouen. Le ministre de l’Intérieur a rendu hommage au travail des pompiers sur place.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a décoré lundi à Rouen les policiers et pompiers intervenus vendredi dans l’incendie de la synagogue de la ville, provoqué par un homme ensuite abattu par la police, saluant « des héros du quotidien très discrets ».
« Je vois que ces policiers, ces gendarmes, ces pompiers, ces soignants, ces agents publics, ils font un travail discret, très difficile et on cherche souvent des héros dans notre pays (…). Nous avons des héros très discrets près de chez nous, je pense qu’il faut les mettre en valeur »» a déclaré Gérald Darmanin aux journalistes, à l’issue de la remise des médailles de la sécurité intérieure à la préfecture de Rouen.
Vendredi matin, un homme de 24 ans, de nationalité algérienne clandestine, a incendié la synagogue de Rouen vers 6h30, selon le parquet. L’homme a menacé un policier avec un couteau, qui a tiré et tué l’agresseur. Le ministre également « renouvelé » un message de « protection des juifs de France ».
Combattre l’insécurité
« Que nos compatriotes juifs, comme tous les Français menacés, (…) sachent que la République française (…) les protégera à tout prix, dans toutes les situations. Et que c’est notre devoir et notre honneur »a ajouté Gérald Darmanin.
Concernant l’insécurité, « les policiers, les gendarmes (…) le combattent. Et grâce aux magistrats, grâce aux préfets, grâce aux élus, quel que soit leur camp politique, la République n’est pas la loi du plus fort mais celle de l’Etat »a-t-il déclaré.
Lire aussiMarseille : le préfet interdit une conférence salafiste, sur instruction de Gérald Darmanin
Interrogé après la cérémonie sur la situation en Nouvelle-Calédonie, Gérald Darmanin a rappelé qu’un Conseil de défense sur le sujet était prévu en fin de journée. « Nous avons constaté que la police (…) a rétabli l’ordre public. Il y a encore beaucoup de travail mais les nuits et les jours ont été plus calmes »a-t-il commenté.