Dans un message incendiaire, Trump traite ses adversaires de « racaille humaine »
En pleine campagne présidentielle américaine, Donald Trump ne tire une nouvelle fois pas son épingle du jeu pour parler de ceux qui ne veulent pas de son retour dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Dans un post incendiaire lundi, l’ancien président traite en effet ses opposants de « racailles », le jour où les Américains marquent la mémoire de leurs soldats morts au combat et à la veille du début des plaidoiries dans son procès pénal à New York.
« Joyeux Memorial Day à tous, y compris à la racaille humaine qui est déterminée à détruire ce qui était autrefois notre grand pays, et au juge fédéral new-yorkais de la gauche radicale qui me déteste tellement… », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. , avant de se livrer à une longue tirade sur ses déboires judiciaires.
Trump déjà condamné à une amende pour outrage
L’ancien locataire de la Maison Blanche a eu des démêlés avec le juge Juan Merchan qui préside son procès à New York et qui l’a déjà condamné à une amende pour outrage.
En revanche, le président démocrate Joe Biden, auquel il sera opposé lors de l’élection présidentielle de novembre, a prononcé à peu près au même moment un discours au cimetière d’Arlington, près de Washington, à la mémoire des combattants morts en service. Le Memorial Day est traditionnellement un jour férié aux États-Unis et le long week-end marque le début de la saison estivale.
Retour au tribunal
Donald Trump est attendu ce mardi devant le tribunal de New York pour la dernière partie de son procès où il pourrait devenir le premier ancien président de l’histoire des Etats-Unis à être condamné par la justice pénale. L’enjeu est le paiement de 130 000 $, déguisés en frais juridiques, à une ancienne star de films pornographiques, Stormy Daniels, pour qu’elle passe sous silence une relation sexuelle, ce qu’il nie.
Dans son message, le candidat républicain dénonce sa condamnation civile en janvier dernier à verser des dommages et intérêts à l’auteur E. Jean Carroll pour l’avoir diffamée, sur fond d’accusations de viol dans les années 1990, ainsi qu’en février sa condamnation à plusieurs millions de dollars. à des amendes pour fraude financière pour avoir gonflé illégalement la valeur de son patrimoine immobilier. Les deux affaires ont été portées devant les tribunaux de New York et Donald Trump a fait appel.