L’Olympique Lyonnais a dominé le Stade Brestois, deuxième de Ligue 1, au bout du suspense dimanche, dans une victoire 4-3 obtenue sur un penalty sifflé à la 90e+15e. Les Rhodaniens relancent ainsi leurs espoirs pour l’Europe, en décrochant la 7e place.
Un match mémorable, entaché d’erreurs d’arbitrage. En pleine remontée au classement de Ligue 1 depuis janvier, l’Olympique Lyonnais affrontait dimanche le Stade Brestois, deuxième du championnat, dans une victoire 4-3 totalement folle. Les Lyonnais devancent Reims, Marseille et Rennes au classement et occupent ainsi la 7ème place, se rapprochant du top 6 européen. Les Bretons conservent leur place de vice-champion, mais perdent trois points d’avance sur l’AS Monaco, troisième avec 52 points (contre 53 pour Brest).
Dès le coup d’envoi, les débats ont été âprement disputés entre les deux équipes, dans un match débuté par une tête de Steve Mounié passant de peu à côté après son duel avec Anthony Lopes (13e), avant de buter sur… la main de Jake. O’Brien, venu stopper sa reprise (16e). Une action qui provoque la colère des Brestois, d’autant que les Lyonnais ouvriront le score immédiatement, sur un coup franc aimablement accordé aux locaux.
Un duel Doumbia-Fofana
Saïd Benrahma s’en charge et voit Corentin Tolisso le reprendre au deuxième poteau, d’une demi-volée du gauche qui termine dans la lucarne (1-0, 16e). De tous les bons tirs côté brestois en première période, le jeune Kamory Doumbia va multiplier les tentatives : un ciseau qui s’écrase sur la barre transversale et rebondit du mauvais côté de la ligne (23e) ou encore deux frappes lourdes à l’entrée. la surface (7e, 28e).
A Lyon, le feu follet de la première période est Malick Fofana, proche d’inscrire un but splendide lorsqu’il traverse l’axe du pied gauche puis l’enveloppe du droit (38e). Après une nouvelle frappe énorme de Martin Satriano, qui a obligé Lopes à se détendre de tout son long pour dévier en corner (41e), le petit Gone était à deux doigts d’égaliser sur un contre où il partait seul au but (42e).
20 minutes de folie
Au retour des vestiaires, le jeu s’emballe : Tolisso vient de nouveau surprendre Marco Bizot (47e) avant qu’une combinaison entre Mounié et Del Castillo ne passe de peu au-dessus (54e). Puis l’attaquant brestois a finalement trouvé le chemin des filets sur un coup franc de son numéro 10 qu’il a catapulté d’une tête croisée (1-1, 60e). Déjà passeur, Romain Del Castillo signera un sublime coup franc direct à 20 mètres de la cage de Lopes (2-1, 64e), avant de signer un doublé après un ballon de Steve Mounié, qui sert Kamory Doumbia de l’autre côté de la surface. et laisse le numéro dix finir derrière (3-1, 68e).
Une large avance que les vice-champions de France ne garderont pas très longtemps puisque sur un centre brossé de Rayan Cherki, Alexandre Lacazette se retrouve seul au deuxième poteau et décoche une frappe en pivot dans la lucarne (2-3). , 70e). Une nouvelle fois très intéressante en entrée de jeu, le prodige lyonnais sera aussi celui qui permettra à Lyon d’égaliser, en servant bien Nicolas Tagliafico qui centre fort à l’entrée de la surface (3-3, 79e).
Une bagarre générale, deux rouges et un penalty dans les dernières secondes
Marco Bizot a même dû s’employer pour maintenir son équipe dans le match, inscrivant une volée contre Benrahma (82e) puis voyant Rayan Cherki envoyer sa frappe en l’air malgré un face-à-face limpide (85e). La rencontre s’est terminée par une bagarre générale après que Nicolas Tagliafico a reçu un carton rouge pour avoir soulevé Pierre Lees-Melou après une chute, qui a reçu à son tour un rouge pour protestation (88e).
Lyon obtient un penalty à la fin du temps additionnel pour une sortie kamikaze de Marco Bizot avec les genoux en avant sur Alexandre Lacazette, qui est remplacé et évacué sur civière, blessé aux côtes (90+12e). Ainsley Maitland-Niles tire le penalty et libère le Groupama Stadium (4-3, 90e+15), au terme d’un match chargé d’émotion.