« Tout le monde a les yeux rivés dans le nord aujourd’hui ». Entre les mains du brigadier-général canadien Daniel Rivière, une carte ronde centrée sur l’Arctique. Autrefois considéré comme un simple désert glacial, cette région est maintenant considérée comme une nouvelle frontière.
Avec la fusion de la glace, les problèmes géopolitiques, économiques et stratégiques s’intensifie et les acteurs sont de nombreuses-Russie, aux États-Unis, en Chine – Détecte celle qui commande la force opérationnelle conjointe dans l’extrême nord-nord-canadien.
Une nouvelle réalité qui est un véritable défi pour le Canada parce que la région représente 40% de son territoire et 75% de sa côte. Dans ce contexte, Ottawa vient d’annoncer un renforcement de sa présence militaire et diplomatique.
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Formation de l’armée canadienne à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada, le 23 janvier 2025 / Sébastien St-Jean / AFP
Il est essentiel que le Canada ne reste pas en arrière, explique Daniel Rivière, car « Le passage du Nord-Ouest deviendra une artère commerciale principale » Et puis il y a « Le changement climatique, le plus grand danger pour le moment ».
Building derrière: Accès au pétrole, au gaz, minerais, mais aussi aux ressources de pêche.
Le gouvernement canadien envisage le déploiement de nouveaux navires de patrouille et destroyers, glaces et sous-marins capables de fonctionner sous les calottes glaciaires, ainsi que l’utilisation accrue des plans et des drones.
Tant d’équipements coûteux et qui doivent être adaptés dans des conditions extrêmes.
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Un avion royal canadien de l’Air Force avant de décoller de l’aéroport de Yellowknife dans les territoires canadiens du nord-ouest le 24 janvier 2025 / Sébastien St-Jean / AFP
Dans d’immenses hangars à Yellowknife, juste en dessous du cercle polaire, où la base générale de l’armée canadienne pour l’armée canadienne est installée, il y a des avions capables d’atterrir sur un lac gelé, un équipement conçu pour filtrer l’eau salée du floe de glace ou des tentes spécialement conçu pour des températures de -50 degrés.
« Nos exercices sont utilisés pour affirmer la souveraineté de nos frontières, de nos terres et aussi pour envoyer des ressources »Explique à l’AFP Marlon Mongeon, alors qu’il conduit une twin loutre, un avion de transport d’équipement.
Ci-dessous, d’énormes étendues enneigées jusqu’à ce que l’œil puisse voir, peu de présence humaine, de nombreuses forêts et des lacs gelés.
« Les yeux et les oreilles du Canada »
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Le Ranger Lorraine Villeneuve a mené une motoneige à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, le 24 janvier 2025 / Sébastien St-Jean / AFP
Pour surveiller ce domaine, le gouvernement, qui n’a qu’une poignée de bases militaires, est également basé sur un modèle unique: les Rangers canadiens. Certains appellent également pour augmenter leur numéro.
Surnommé « Les yeux et les oreilles du Canada au nord »Ces groupes de réservistes sont situés partout dans l’Arctique dans les communautés éloignées et sont les points de soutien de l’armée.
Leur tâche: surveillez plus de 4 millions de kilomètres carrés et partagez leurs connaissances liées à la survie dans ce domaine inhospitalier.
Ils ont patrouillé les régions les plus reculées du pays depuis le début de la guerre froide à la fin des années 40, lorsque des responsables militaires ont réalisé que l’Arctique était un point d’accès vulnérable.
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Ranger Les Paulson montre une arme utilisée par les Rangers canadiens, le 23 janvier 2025 à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, Canada / Sébastien St-Jean / AFP
« Les Rangers représentent pour l’armée canadienne la possibilité d’avoir dans chaque communauté une force de réserve capable d’intervenir rapidement »Explique Paul Skrypnyk, du 1er groupe de patrouilleurs de Rangers canadiens.
« Les choses peuvent aller très rapidement dans l’Arctique, donc avoir des gens qui connaissent la région est très important, voire vital »Ajoute Les Paulson, également membre des Rangers.
D’autant plus que avec la fusion de la glace, le passage du nord-ouest – la connexion maritime, à travers l’archipel canadien de l’Arctique, l’océan Atlantique et l’océan Pacifique – est de plus en plus passable.
L’intensification du trafic, y compris le tourisme, qui oblige également le Canada à examiner sa capacité de déploiement dans la région en cas d’accident, d’urgence.
Ainsi, à Yellowknife, nous multiplions la formation pour préparer de grandes opérations dans le nord du nord. Parmi les conditions préalables, sachez réagir en cas de chute d’eau en dessous de zéro.
Pour Thomas Clarke, membre des Rangers, toujours imprégné de son saut dans un trou creusé dans la glace, nous ne devons pas oublier que « Mère Nature est la plus grande menace hostile » Dans l’extrême nord.